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Nord de la Grèce : Revendication de l’attaque contre la station radio Diavlos à Rodopi

Les élections sont finies

La guerre continue

Après que le système ait réussi à créer les bonnes conditions pour que les idées racistes et fascistes deviennent connues de chaque citoyen de la classe moyenne, il a habilement fait passer les représentants de ces idées qui ne sont autres que le gang nazi Aube Dorée. Avec sans cesse des informations sur leur action et des interviews avec ces membres par des soi-disant journalistes objectifs qui tentent prétendument de mettre les “nationalistes extrêmes” dans une position difficile et de chercher à savoir s’ils sont ou non des nazis ! Ils ont au fond fait une publicité de premier ordre dans un contexte où les anti-système et radicaux étaient appréciés dans la masse des votants-moutons de la classe moyenne. Les bulletins d’informations ont aussi joué un rôle décisif dans cette publicité, qui ont d’un côté critiqué comme racistes et extrême quelques actions d’Aube Dorée et qui dans un autre bulletin mettaient toujours sur le compte des immigrants la montée de la criminalité dans une exaltation de rapport de police de tel type, rendant juste avant et comme toujours le terrain favorable pour les bipèdes sans cerveaux qui un coup soutiennent et un autre adoptent les tactiques racistes, allant au final aux urnes voter pour les néo-nazis.

Cette masse de gens qui en rien ne devrait être appelé le peuple, est celle qui d’un côté maudit les médias de masse en arguant qu’ils sont contrôlés par des “étrangers malveillants” et qui d’un autre continue à ruminer les nouvelles erronées qui lui est servi, les utilisant comme arguments pour les crétins de racistes et dans le meilleur des cas pour des vues populistes, tombant dans le piège de ceux qu’il a tant blâmé.

Ainsi, même si nous considérons comme responsable la masse de bipèdes dépourvus de cerveaux de la situation actuelle, nous prenons pour cible leur “guides” qui certains d’entre eux sont les médias.

Nous avons décidé de donner un avertissement éclatant en plaçant un engin explosif dans les bureaux de la station de radio Diavlos à Rodopi qui en voulant prétendre être démocrate a donné une tribune au candidat d’Aube Dorée et au représentant de la presse de Rodopi, les laissant diffuser leur poison nazi.

Finalement, quiconque soutient les nazis sera traité de la même manière dans la guerre sociale qui continue.

P.S. 1 Concernant les fascistes qui viennent des loup gris de l’est et qui avec la permission de l’État grec ont choisi la bonne période (post-élections) pour visiter Thrace et Thessalonique, diffusant aussi leur poison, nous disons tout simplement que nous n’étions pas préparés pour leur souhaiter la bienvenue mais le comportement de tous ceux qui les soutiennent à Thrace ne restera pas sans réponse.

P.S. 2 : Depuis des temps anciens Thrace est une zone indépendante et multiculturelle où, tant qu’il n’y avait personne pour mettre le feu à des tensions, les gens vivaient en harmonie et étaient solidaires.

GUERRE AU FASCISME D’OÙ QU’IL VIENNE
SOLIDARITÉ AVEC TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES
LIBERTÉ POUR TOUS CEUX QUI SONT EN PRISON

Groupe Anarchiste Révolutionnaire d’Action Antifasciste

Source

Patras, Grèce : Manifestation antifasciste

NON aux pogroms fascistes
NON aux camps de concentration
NON au cannibalisme social

Manifestation en solidarité avec les immigrants
Jeudi 14 juin; la manifestation partira à 18.00
du squat Parartima (aux rues Corinthou et Aratou, Patras)

Contre le fascisme et le racisme

Lutte commune de tous les travailleurs, locaux et immigrants

Assemblée ouverte d’action antifasciste

Suisse: Texte de saluts révolutionnaire de la part du prisonnier anarchiste Marco Camenisch pour l’evénement autour de l’affaire de Lutte Révolutionnaire (Athènes, 7-8 juin 2012)

Depuis la Suisse j’envoie mes plus chaleureuses salutations révolutionnaires à vous, camarades, de la rencontre-festival du 7-8 juin en Grèce.

Les thématiques de votre réunion – histoire, actualité et perspective de la révolution sociale internationale – sont d’importances cruciales et plus que jamais actuelles, en ces temps de crise irréversible du système dominant.

Que les temps n’ont jamais été aussi mûrs et urgents de réaliser et organiser la lutte internationaliste dans une perspective sociale-révolutionnaire, comme unique solution à la crise du système dominant et qui, pour ce but, rend la construction d’une solidarité révolutionnaire internationaliste incontournable, sont vos affirmations, Pola et Nikos et celles d’une multitude de camarades combattants, affirmations plus qu’évidentes et unanimes. Le consensus populaire croissant pour l’intervention révolutionnaire militante et armée et l’augmentation respective de la peur et du terrorisme du système, nous le confirme aussi. Croissance de consensus qu’on peut relever, même si à des niveaux différents, non seulement en Grèce, mais aussi dans beaucoup d’autres pays occidentaux et du monde, pendant que le terrorisme de l’élite et l’avancement international de leur répression est plus nivelé et unitaire. Ceci rend encore plus important et urgent une forte poussée constructive – analyse et pratique – de la solidarité révolutionnaire internationaliste, au-delà des tendances, non seulement contre la répression, mais aussi, beaucoup plus généralement, pour une convergence dans les parcours révolutionnaires actifs et à construire.

Solidarité et amour à vous, camarades dans et en-dehors des prisons, qui, en Grèce et partout dans le monde, en ce moment précieux ainsi que dans beaucoup d’autres, conduisent des attaques de la justice de classe, une plate-forme et occasion pour relancer la contre-attaque sur ce terrain, comme contribution à la résistance permanente et à l’attaque révolutionnaire!

Pour qu’ils soient encore persécutés jusque dans leurs toilettes (sûrement de luxe)… !!!

Pour que le feu et le sabotage révolutionnaire avec tout les moyens nécessaires, que la voix de la dynamite et des Tokarev (NDT: La Tokarev est le modèle de pistolet utilisé par le Nucleo OLGA FAI/FRI pour la jambisation du manager de Ansaldo Nucleare en mai)… les persécutent sans trêve et toujours plus, dans leurs refuges, dans les rues et partout, de jour et de nuit !!!

En continuant à leur restituer une très petite partie de la terreur et de la souffrance qui, depuis des millénaires, déversent dans le monde et le vivant pour s’enrichir, jusque ceci devienne une contribution, participation et organisation à l’insurrection et à la révolution sociale populaire généralisée et internationale !

Solidarité et amour à vous, camarades Pola, Nikos et les camarades accusés dans le procès de Lutte Révolutionnaire !

Solidarité et amour à vous, soeurs et frères de la CCF/FAI en prison et en-dehors en Grèce, et à vous camarades FAI/FRI dans le monde entier !

Solidarité et amour à chaque individu et peuple, en prison ou en-dehors, qui lutte contre ce système-prison global !

Jusqu’à ce que chaque répression, exploitation, pouvoir, État et clôture soit vidé et détruit !!!

Début juin 2012, marco camenisch, lager Lenzburg, Suisse

source –traduit par les soins du Secours Rouge International

Chronologie de la lutte dedans, dehors et contre la prison en Grèce en novembre et décembre 2008

Chronologie sur le mouvement collectif de grève de la faim des détenus grecs, des actions en solidarité qui s’y reportèrent et quelques autres infos. La plupart viennent de athens.indymedia.org, certaines des médias de masse et d’autres de prisonniers et de camarades.

Octobre :

Des actions diverses ont lieu, tel le refus des plateaux dans les prisons grecques et surtout en Crète, des comités informels de prisonniers créent un réseau de communication et de coordination. Ils diffusent une lettre avec les revendications des prisonniers et donnent un ultimatum de trois semaines aux autorités pour commencer à y travailler. Après que ces trois semaines de mobilisations seront écoulées, commencera une grève des plateaux le 3/11 et une grève de la faim collective le 7/11. En Grèce, plus de 13.000 individus sont emprisonnés, un tiers d’entre eux sans encore avoir eu de procès, dans des conditions horribles qui ont causées la mort de plus de 50 détenus la seule année précédente. Le 30/10 les gauchistes de l'”Initiative pour les droits des prisonniers” vont à la prison de Diavata à Thessalonique à moto. Le même jour, le prisonnier anarchiste Polikarpos Georgiadis (accusé de participation à l’enlèvement de Milonas, alors président des industriels du nord de la Grèce, plus d’info ici) publie une lettre ouverte sur la mobilisations des prisonniers, clarifiant ses désaccords avec la grève de la faim comme ayant un effet néfaste sur les forces des prisonniers, créant des combattants sur plusieurs niveaux, certains allant vers un esprit d’auto-sacrifice, d’autres mangeant régulièrement, etc… bien qu’il s’engage dans la lutte des prisonniers, “la même chose que quand il était dehors” (la lettre peut être trouvée ici) Continue reading Chronologie de la lutte dedans, dehors et contre la prison en Grèce en novembre et décembre 2008

Athènes, 17 mai : Pour le renforcement de la solidarité réciproque

LES PRISONNIERS DE RETOUR DANS LES RUES

 

Ce mardi 17 mai, des membres du réseau de traduction et de contre-information Contra Info ont posé des banderoles dans cinq endroits différents dans l’aire d’Exarhia, dans le centre d’Athènes, en un effort de continuer à renforcer la solidarité réciproque et internationale.

Tabassons les jaunes - Solidarité avec le camarade David Lamarte en Uruguay

A l’entrée principale de l’Ecole Polytechnique, sur la rue Stournari, nous avons accroché une banderole en solidarité avec le compagnon David Lamarte, chauffeur de taxi à Montevideo, arrêté par les forces de police de l’Etat Uruguyain le 9 mai. Le 17 mai une marche de protestation a été appelée en soutien à David à Montevideo, donc nous avons envoyé un signe de solidarité de Grèce le jour même. David Lamarte est un compagnon anarchiste participant activement dans les mouvements de résistance depuis 15 ans, depuis la Résistance Anarcho-Punk lors de son adolescence à son engagement combatif dans le syndicat des chauffeurs de taxi et des télécoms (SUATT), ainsi que dans d’autres collectifs anarchistes. Il est actuellement menacé de passer de 3 mois à 3 ans en prison, selon l’appétit des autorités judiciaires dont la décision n’est pas arrêtée. Le compagnon est incarcéré et accusé d’affrontements avec les chauffeurs de taxi jaunes et de la casse d’un compteur de taxi lors des grèves du 1er Mai.

Aux grilles fermées de Polytechnique, sur la rue principale Patission, nous avons mis une banderole écrite en portugais et en grec, en solidarité avec les favelas et les squats au Brésil, férocement attaqués par les requins capitalistes et les ordures de la police et des autorités brésiliennes. Les bidonvilles de Rio de Janeiro, São Paulo, Belo Horizonte et beaucoup d’autres endroits du Brésil sont bétonnés chaque jour alors que les monstrueuses constructions pour la Coupe du Monde de 2014 et les Olympiques de 2016, et en général les plans du capital de gentrification, avancent. Des milliers de familles ont été déplacé et que des milliers d’autres personnes vont l’être et être laissés à la rue, pour le bien de fameux “développements” et de grands événements sportifs. Le même jour la flamme olympique est partie du stade Kallimarmaro d’Athènes pour le Royaume-Uni et les Jeux Olympiques d’Eté de 2012 de Londres, voilà pourquoi nous avons dit MERDE AUX COUPES DU MONDE ET AUX JEUX.

D’Athènes à Barcelone, la haine grandit au fur et à mesure que les jours passent

Dans le parc Exarhia nous avons mis une banderole en solidarité avec les anarchistes et les insurgés de Barcelone qui ont vécu le haro féroce des chiens de l’Etat depuis la grève générale du 29 mars, avec des perquisitions dans les maisons et des arrestations de militants, les détentions préventives vindicatives de manifestants, la militarisation de la ville de Barcelone et de l’entière Catalogne, ainsi que l’accueil d’un climat de terreur frénétique par les chaînes de TV de merde et les journaux du régime, au milieu d’une criminilisation sans précedent des luttes sociales et des actions subversives. Nous levons notre poing et saluons les camarades qui ne courbent pas la tête, gueulant “Longue vie à la Rose de Feu” (d’après le surnomn de la ville).

De plus, nous avons mis une autre banderole en anglais dans le parc Exarhia en solidarité avec les anarchistes en Turquie, où les flics et les juges cherchent à terroriser et entraver l’élan de compagnons qui sont allés de l’avant et ont se sont battu contre la barbarie de l’Etat et du Capital. La répression qui a commencé le 14 mai – avec des arrestations de masse, des poursuites politiques et des raids dans les maisons d’anarchistes et des lieux sociaux – est la réponse des dominants aux scènes d’insurrection qui ont prises places dans les rues de Istanbul le 1er Mai. Au même moment où les nazis et les patriotes en Grèce sont à la recherche d’“incidents militaires“ avec la Turquie, nous répliquons MERDE A L’ETAT L’ARMEE ET LA LOI, en Grèce, en Turquie et partout.

Devant l’ancienne faculté de Chimie dans la rue Solonos – à quelques mètres de l’Ecole de Droit (Nomiki) qui s’est transformée en un théâtre d’opérations du fascisme institutionnel – nous avons accroché une banderole écrite en français, afin d’en appeller aux immigrants francophones. Il était écrit : UNE BALLE POUR CHAQUE NAZI, UN MOLOTOV POUR CHAQUE PATRON, ET POUR TOUS LES MIGRANTS NOTRE SOLIDARITE.

Il nous restait un peu de peinture et donc nous avons peints quelques slogans en espagnol et français contre la société carcérale et en solidarité avec les taulards à travers le monde.

 

La solidarité c’est n’est pas que des mots sur le papier

 

Pour la diffusion de la solidarité internationale incendiaire !
Feu à tous les Etats et leurs frontières !

 

Corfù, Grèce : Solidarité avec le mouvement NO TAV

Solidarité avec le mouvement NO TAV en Italie - Le développement n'est pas pour le peuple, mais pour les mafieux et les patrons

Mardi 10 avril, à Corfù, à l’initiative des centres sociaux/squats de la ville, un rassemblement place Georgaki s’est tenu, suivi d’une projection de contre-information, avec textes et banderoles. Mais pourquoi nous intéressons-nous au mouvement NO TAV ? En Italie, la similitude avec la situation grecque est claire.

En Grèce (Papademos), comme en Italie (Monti), des banquiers ont été nommés premier-ministre. Dans les deux pays, on nous « donne à bouffer » les mêmes mensonges sur ce développement du système économique qui serait bénéfique pour la société.

Parce que leur développement, que ce soit le TAV, ou bien les éoliennes sur le Mont Pantocratoras de Corfù, piétine la vie des habitants et de la nature. Le seul à en tirer toujours profit, c’est le capital.

Parce que ce genre de chantier se fait en faveur des grands entrepreneurs, en Italie c’est parfois la mafia, et en Grèce c’est les grandes firmes (tels ceux de Bobolas) qui profitent toujours des marchés publics et qui contrôlent les média.

Parce que les média ont le même rôle partout, un rôle toujours en faveur des patrons. Ils calomnient et falsifient chaque lutte sociale. Ils divisent les manifestants entre « bons » et « mauvais ». Ils cherchent à détourner l’opinion publique contre les mouvements et présentant comme unique vérité celle des grandes entreprises du bâtiment.

Les média construisent un « mur du silence » autour de chaque foyer de résistance, cherchant à nous convaincre que la crise économique, et sa résolution, est une question nationale. Nous rompons ce « mur du silence » pour démontrer que sur le saccage de nos vies, il n’y a aucune dimension nationale, mais seulement une dimension de classe.

De Keratea jusqu’à Kulon Progo, et de Lefkimi (Corfù) jusqu’à la Val Susa, l’État et le capital changent souvent de nom, mais ils ont toujours le même visage, celui de l’argent et de la mort.

Le développement n’est pas pour le peuple, mais pour les mafieux et les patrons. Courages camaradEs ! Apprenons de votre lutte !

Initiative de solidarité au NO TAV à Corfù
Elaia squat & Draka squat

traduit de l’italien (i, ii) par notavfrance

Grèce, Pirée: Manifestation antifasciste dans les quartiers de Koridallos et de Nikaia (7/4)

Dimanche 7 avril 2012 – 12.00 – Parc Eleftherias

Le chemin s’ouvre quand quelqu’un va de l’avant
Affrontement contre l’Etat – les patrons – les fascistes

Pour écraser chaques soutien du fascisme  montant au sein de la société
Pour renforcer les collectifs auto-organisés qui existent sans tuteurs
Pour renforcer la lutte pour la libération sociale et individuelle

MANIFESTATION ANTIFASCISTE
à Koridallos – Nikaia

La manifestation est appellée contre ces ordures de Nazi et est organisée par des anarchistes, des antifascistes, des collectifs de squats et des combattants des lieu auto-gérés de diiférents coins du Pirée ; l’affiche est signée par les camarades d’Agros (d’Ilion), Thersitis (d’Ilion), blocco stin exousia (‘Blocage contre le Pouvoir’, de Nikaia), le squat Papoutsadiko (d’Haidari), Resalto (de Keratsini), le squat Sinialo (in Egaleo), DeStato (de Perama), Pasamontaña (de Koridallos), Groupe Anarchiste du Pirée et Antifascistes de Peristeri.

Grèce: Un texte d’anarchistes chômeurs de Trikala

Attaque incendiaire et embrasement à la Préfecture et à toutes les municipalités de notre région [nomos].

Nous ne devons laisser aucun bureau de vote s’ouvrir dans la région où nous vivons. Laissons chaque bureau de vote brûler comme ils ont brûlés nos vies.

Gens de Trikala, vous devez enfin vous réveiller!

Comment se fait-il que notre région soit devenue un tel bordel?

Où est leur soi-disant développement, où sont leurs travaux, où sont exactement leurs grands et faux discours?

Comment se fait-il que le chômage ait augmenté de 25% dans la région?

Comment se fait-il que maintenant nous ayons des frigo et des poches vides?

Comment se fait-il que les fermiers et les éléveurs d’animaux aient disparus?

Où sont partis tous les budgets [ensima] des fonds publics, quand ces budgets sont-ils spécifiques à des projets publics?

Où sont-allés les budgets pour les chantiers?

Où êtes-vous procureurs, Pharisiens et secrétaires?

Pourquoi diable ne conduisez-vous pas des inspections dans la Préfecture ? Qu’attendez-vous? Attendez-vous que nous brûlions ces bâtiments en premier, et ainsi parler des provocateurs dans votre démocratie?

Allez de l’avant; rassembler vos Bataillons de Sécurité [Germanotsoliades] et regardez avant tout votre propre bordel.

Premièrement soyez justes et ensuite peut-être que vous pourrez avoir des exigences pour la démocratie.

Cela ne peut plus durer que la région entière soit affamée et que le chômage reste si élévé.

Feu et explosion à la Préfecture.

Pas de bureau de vote dans la région.

On vous préfère loin; on ne veut pas de vous ici.

Aussi longtemps que le chômage et la faim nous faucheront dans leur sillage, ils se transformeront en feu; et notre désespoir s’est transformé en rivière, et  la rivière du désespoir est ressuscitée et emporte tout dans sa vague.

Quelle soit la jeep du brigadier général, ou de Tamilos (le maire de Trikala), ou de la police, ou de toute entité qui absorbe la plupart des fonds publics aux dépens des travailleurs et des fermes du secteur de l’élevage.

Feu et explosion à la Préfecture.

Anarchistes chômeurs de Trikala

Le communiqué original ici

[Gréce] 6 avril 2012 – Journée d’action en solidarité avec Stella Antoniou

Libération immédiate de l'anarchiste Stella antoniou (5ème demande de mise en liberté)

L’anarchiste Stella Antoniou est en détention préventive depuis 16 mois. Elle est accusé de participation à l’Organisation Révolutionnaire Conspiration des Cellules de Feu. Elle a été arrêté en décembre 2010 en même temps que les camarades Kostas Sakkas, Giorgos Karagiannidis et Alexandros Mitroussias, qui sont aussi en prison dans la même affaire.

Stella refuse, comme l’ont fait les autres, les charges pourries et gonflées qui sont constamment renouvelées avec de nouvelles et basées sur des relations personnelles et bien sûr leur identité politique en tant qu’anarchistes.

Stella souffre de maladie grave qui s’aggrave de plus en plus à cause de son confinement et pour cette raison elle pose des demandes de libération à plusieurs reprises, qui sont rejetées les une après les autres.

Cependant elle n’a jamais cessé de lutter avec courage en prison…
Elle n’a jamais refusée de se porter solidaire avec un de ses camarade recherché…

ELLE A DES MILLIERS DE PAGES DE DOSSIERS CONTRE ELLE…
ELLE A DES MILLIERS DE CAMARADES AVEC ELLE…
ET NOUS LA REPRENDRONS !

LIBÉRATION IMMÉDIATE DE STELLA ANTONIOU

LIBERTÉ POUR KOSTAS SAKKAS, GIORGOS KARAGIANNIDIS, ALEXANDROS MITROUSIAS

MANIFESTATION – VENDREDI 6 AVRIL 2012
SYNTAGMA, ATHENES – 18.00

Assemblée de solidarité avec les détenus et les combattants poursuivis
safa.espiv.net
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Parce que c’est la cinquième d’une série de demandes de remise en liberté de la camarade anarchiste Stella Antoniou pour raisons de santé, lors d’une discussion ouverte à Athènes, des collectifs, des squats et des individus ont décidés ensemble d’organiser une marche en solidarité à la place Syndagma le vendredi 6 avril à 18.00. Au même moment ils ont adressé un appel direct à tous les collectifs pour une journée de mobilisation nationale en solidarité avec Stella Antoniou (le même jour que la marche). Déjà, des assemblées en lien avec l’affaire ont pris place dans la ville de Thesalonnique

Nous traduisons et disséminons l’appel pour qu’ainsi d’autres camarades puissent contribuer où qu’ils soient à la solidarité qui sera exprimé ce jour-là, exigeant la mise en liberté immédiate de l’anarchiste Stella Antoniou.

Thessalonique: affiche pour le procès de Rami Syrianos et Kleomenis Savvanidis qui commence le 26 mars

Courage

pour le camarade Rami Syrianos
qui est jugé le 26 mars pour l’expropriation d’argent de l’entreprise publique de ventes aux enchères (o.d.d.y.)

solidarité 

avec le camarade Kleomenis Savvanidis qui est accusé dans la même affaire fondée sur des preuves inexistantes

il n’y a aucune raison d’être sympa avec les capitalistes,
comme ils ne le sont pas avec nous de toute façon,
donc tu fais ce que tu as à faire…

nous gardons l’affection pour les moments où nous nous rapprochons de la réalisation de la révolte ou de l’amour…
la violence est pour l’action, qu’elle soit une expropriation ou de la dynamite…

à la guerre c’est toi qui fixes les lois
si tu veux tout est possible et dynamique…

bouge-toi, pense, cherche, agis…
agis camarade!

Source: ActForFreedomNow

Thrace, Grèce: Nouvel émigrant trouvé mort dans le fleuve Maritsa (Hèbre)

18 mars 2012: Le cadavre d’un autre migrant a été trouvé dans le fleuve Maritsa. Cet homme était porté disparu depuis quelque temps et, selon les informations, était mort depuis plusieurs semaines. Le pourcentage de morts et de réfugiés disparus traversant le fleuve (et donc, le pays) à la recherche d’une vie meilleure (ou juste pour survivre), dans les pays occidentaux : ceux qui détruisent leurs pays sans même vouloir accepter les conséquences de leurs actes- a augmenté au-cours des derniers mois, depuis que la police internationale de FRONTEX s’occupe de la “protection” des frontières.

Au même moment, les liders allemands des gardes-frontières ont réalisé une inspection des enceintes des camps de concentration, où se trouve un nombre extraordinairement élevé d’émigrants (plus grand que celui indiqué), incluant des enfants en bas-âge, dans des conditions déplorables. Plus tard, ces mêmes liders ont assisté à une exhibition de militaires, à la charge des forces policières de FRONTEX.

Ce comportement des Etats et de leurs armées, organisant leurs fêtes (inauguration de clôtures frontalières, supervisation de l’entraînement des porcs qui arrêtent, torturent et assassinent aux frontières et dans les camps de concentration), souriant pendant qu’ils se félicitent face aux caméras, pendant que les cadavres arrivent, emportés par le courant,
sur les rives des fleuves ou à la mer Egée, montre l’importance de la vie humaine et de la dignité…

fuente: traciacontra

Athènes: Pour le renforcement de la solidarité réciproque

Le dimanche 11 mars, à l’assemblée ouverte de ContraInfo à Athènes, ont participé plusieurs compagnon-ne-s de différents pays, et nous avons décidé de réaliser une action symbolique de solidarité internationale et de contre-information, en accrochant des banderoles, en soutien avec quatre affaires importantes, dans diverses parties du centre-ville.

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Dans l’École Polytechnique, dans la rue Patission, nous avons dressé une banderole pour le compagnon Tortuga, pour le 20 mars, journée internationale d’actions en solidarité pour Luciano Pitronello, qui est menacé, par les autorités persécutrices de l’État chilien, d’une peine d’emprisonnement de 15 ans, en raison de la mise en place d’un explosif dans des bureaux de la banque Santander, le 1er juin 2011, à Santiago, au Chili. Sur la bannière, écrite en espagnol et en grec, se lisait ceci : «Liberté pour le compagnon Tortuga! Solidarité avec les prisonniers de guerre au Chili.»

Sur la place Exarchia, nous avons placé une banderole en mémoire d’Oury Jalloh, brûlé vif dans un poste de police, dans la ville de Dessau, en Allemagne, le 7 Janvier 2005. Depuis lors, famille, amis et personnes solidaires, ont porté l’affaire devant les tribunaux, exigeant la punition des auteurs de l’assassinat d’Oury, réfugié de la Sierra Leone et âgé de 36 ans. Ces jours-ci, sous une atmosphère de terreur policière, l’affaire est toujours examinée par le tribunal de Dessau. Sur la pancarte, écrite en allemand et en grec, se lisait: «Oury Jalloh a été assassiné! Oury Jalloh vie! Aucune tolérance pour les États-assassins. Solidarité avec nos compagnons en Allemagne.»

A l’entrée de la Faculté d’Economie (ASOEE), dans la rue Patission, a été suspendue une banderole pour Luca Abbà, activiste du mouvement NO TAV en Italie, qui est actuellement à l’hôpital, après avoir été grièvement blessé, lors d’une opération répressive dans le Val di Susa. La lutte contre la construction de la liaison ferroviaire à grande vitesse, entre Turin et Lyon, est menée depuis les années 1990, et se poursuit jusqu’à aujourd’hui. La banderole annonçait: «PAS DE TAV, PAS D’ETAT, PAS DE CAPITAL. Solidarité avec Luca Abbà. Sabotage des voies rapides du système.»

A l’entrée de la faculté de sciences sociales et politiques (Panteion), nous avons accroché une banderole en solidarité avec 6 compagnon-ne-s anarchistes, en France, Inès, Javier, Damien, Ivan, Franck et Bruno, poursuivi-e-s depuis quatre ans, placé-e-s pendant un certain temps en détention provisoire et actuellement sous contrôle judiciaire et souffrant de l’application de la loi antiterroriste. Le début du procès se tiendra à Paris, le 14 mai. Sur la banderole, rédigée en français et en grec, se lisait: «Solidarité avec Inès, Javier, Damien, Ivan, Bruno et Franck. Bas les pattes des compagnon-ne-s en France.»

Une cinquième petite banderole, rédigée en anglais, a été suspendue à l’entrée de l’Ecole Polytechnique, rue Stournari, et affichait: «Solidarité internationale pour tous les opprimés!»

Le patriotisme global, un “drame lyrique” après le 12 février 2012

Dans beaucoup d’événements et de protestations à travers le monde sur les récents développements en Grèce, de nombreux sympathisants ont utilisé le fameux slogan, tout de même populiste, “Nous sommes tous des grecs”. Quel raisonnement ce slogan exprime-t-il et quel impact direct ou indirect a-t-il sur ceux qui luttent sans chefs en Grèce ?

Certaines personnes ressentent probablement de la compassion pour les “pauvres grecs” ou appréhendent ce qui les attend dans leur propre futur. Ils sont (mal) informés, principalement par le prisme des médias de masse et les réseaux sociaux, sur le fait inquiétant que la Grèce serait soumise à des mesures d’austérité “injustes et non-démocratiques”, des mesures d’austérité et des coupes budgétaires sauvages ; et qu’il ne s’agirait de rien d’autre que cela… C’est peut-être le fait du marketing politique ou des “publicitaires” patriotes qui ont réintroduit dans la scène politique globale une des citations patriotiques les plus connues en anglais (attribuée à P.B. Shelley en 1821 dans “Hellas, a lyrical drama”). Quoi qu’il en soit, la déclaration fut largement reprise publiquement à travers les réseaux sociaux et par la suite, dans les rues. Ainsi aujourd’hui la propagande de masse qui s’y rattache continue de grandir, souvent accompagnée des symboles tels que des drapeaux nationaux, ou des figures grecques anciennes. Plusieurs entités (de l’extrême-droite aux gauchistes patriotes) promeuvent encore la “solidarité avec le peuple grec”, en l’identifiant à une qualité nationaliste, citoyenne, voire même avec des racines particulières. Bien sûr ce slogan affiche une vision pro-nationaliste, et finit non seulement par piéger tous ceux qui adoptent le slogan “tous grecs” dans une projectualité d’unité nationale, mais renforce aussi la propagande médiatique de l’État, qui calomnie et pourchasse tout sujet politique radical et actif dans diverses luttes sociales sur le territoire contrôlé par l’État grec et au-delà.

Au lieu de briser les compartiments étanches dans lesquels le système capitaliste nous a confinés jusqu’à maintenant, au lieu d’amener la cause révolutionnaire plusieurs pas au-delà d’une lutte délimitée, cette imposture du “tous de la même nationalité” capture ses naïfs suiveurs dans des mouvements réactionnaires qui peuvent facilement êtres intégrés et contrôlés par le système. C’est pourquoi les forces néolibérales et d’extrême-droite ont accueilli une telle vague de soutien de façon “optimiste”, alors que les néo-nazis renforcent sans être dérangés leur campagne électoraliste de haine raciste en Grèce, tendant la main à tous les grecs…

Dans cette partie du monde, comme dans beaucoup d’autres, l’État et les patrons attaquent férocement les opprimés. Les élites financières et patronales conduisent une attaque sans merci contre les parties les plus vulnérables de la société, arrachant au système bourgeois son vernis “démocratique”, qui a été maintenu en place pour des raisons “tactiques”, en vue de réprimer, asphyxier ou pacifier toute contre-attaque potentielle. Les gens à l’étranger voient toujours plus de gens prendre les rues dans les villes grecques, alors que beaucoup refusent de rester calmes et préfèrent attaquer directement les structures qui transforment nos vies en un seul effort pour survivre.

Chaque fois que le soutien à ceux qui luttent et se battent se repose sur un fond abstrait appelé nationalité, le schéma patriotique se reproduit, donnant un coup de main à l’État et aux patrons supra-nationaux pour étouffer les luttes sociales qui s’intensifient, pour asseoir à nouveau ce que nous voulons détruire : la paix sociale. De plus il offre à des groupes de manifestants très hétérogènes “l’abri” de l’unité nationale. Rien ne peut mieux faire le pont entre les contrastes que l’unité nationale : un grand idéal unifiant les gens contre un ennemi ou une menace interne ou externe inexistante. Et chaque autorité use de ces armes en des temps d’émeutes et de révoltes, dans des périodes de tensions qui présentent souvent les caractéristiques d’une guerre civile.

Rien ne peut nous rassembler avec nos oppresseurs et exploiteurs. Aucune frontière ne peut contenir nos rêves. Aucun drapeau d’une nation souveraine ne pourra, même vaguement, refléter nos luttes. Le plus fort des facteurs d’unité pour nous, anarchistes et libertaires, pas seulement en Grèce mais dans le monde entier, est le fait que nous vivons dans le même contexte de dépossession généralisé, que nous reconnaissons ce fait et que la flamme de notre passion pour la liberté brûle et brûlera aussi longtemps que nous vivrons ; jusqu’à ce que, individuellement et collectivement, nous jetions nos habitudes, comportements et mentalités imposés à nous depuis tant d’années, jusqu’à ce que nous ayons aboli une fois pour toute tous les États et leurs lois, le Capital et ses structures. Sur notre chemin, le germe patriotique est un obstacle qui doit être combattu sans cesse.

Ainsi, tout soutien mené avec de tels “slogans” faciles à retenir et à digérer, provoque en fait l’effet opposé d’une insurrection. De plus, il se montre dommageable pour le sens même de la solidarité entre les opprimés. Nous ne pouvons plus voir la solidarité être transformée en des messages de soutien vendus qui ne conduisent qu’à des réveils nationalistes… La solidarité est notre arme et nous la défendons dans les batailles continues contre le Pouvoir, à l’intérieur comme à l’extérieur des murs des prisons.

Nous ne sommes ni pro-nationalistes ni patriotes ; nous sommes les traîtres nationaux qui veulent propager la révolte.
Contre tous les états et toutes les patries

Patras, Grèce: Action directe antifasciste !

Aujourd’hui 15 mars, peu après 13H, un important groupe de compagnons a envahit le nouveau siège local des néonazis d’Aube Dorée, situé rue Germanou, dans le centre ville de Patras. Le siège fasciste venait d’être inauguré lundi dernier, le 12 mars, il a été complètement détruit, les murs du bâtiment abritant les assassins paraétatiques ont été taggés de slogans antifascistes, et le matériel de leur propagande écœurante a été jeté à la rue puis brûlé.

source

Strasbourg: Action de solidarité avec les insurgés grecs, et contre les ennemis du KKE

Communiqué de revendication.

Nous revendiquons l’action de sommation le soir du mercredi 14 mars à Strasbourg, alors que les responsables locaux du PCF et des Jeunesses Communistes françaises ont invité l’Eurodéputé du KKE et le responsable national du PAME, syndicat stalinien grec, pour un prétendu meeting de solidarité internationale avec le peuple grec.

Parce que nous considérons la venue du KKE à Strasbourg et de son motif officiel comme une insulte à la lutte sociale et offensive du peuple grec contre la Troïka, l’Etat et le Capitalisme. Parce que ici comme partout, nous luttons contre tous les autoritarismes ainsi que tous les outils de contrôle et de répression. Parce que ici comme partout, nous considérons les staliniens comme ennemis à mort dans la guerre de classes.

Parce que nous considérons la répression stalinienne par le parti communiste grec KKE contre la foule insurgée tentant de prendre d’assaut le Parlement à Athènes le jour de grève générale du 20 octobre 2011 comme la suite logique des positions historiques collaboratrices et répressives de la force stalinienne en tant que telle.

Parce que nous considérons cette répression stalinienne du 20 octobre comme nouvelle déclaration de guerre ouverte au mouvement social, à sa force insurrectionnelle et sa portée révolutionnaire.

Parce que nous considérons, aujourd’hui comme par le passé, l’ennemi stalinien comme premier appui-clé de l’Etat lors de troubles insurrectionnels, de mouvements sociaux et populaires.

Parce que nous affirmons notre solidarité active et totale avec les combattants anarchistes et révolutionnaires de Grèce en cette période de haute intensité de la guerre de classes, ainsi que notre solidarité active et totale avec tous les insurgés du peuple grec, en grève, en occupation, en expropriation, en rapport de force direct contre l’Etat et le Capital.

Nous revendiquons avoir tagué à plusieurs endroits la façade du bâtiment qui accueillait l’ennemi KKE peu après le début du meeting, et déversé plusieurs dizaines de tracts à l’entrée du même bâtiment, provoquant par la suite la peur des JC et l’accélération de la fin des débats. Ceci se veut comme une sommation à l’encontre de tous les staliniens de Strasbourg et une action de solidarité avec les combattants anarchistes grecs persécutés par le KKE, et le mouvement social révolutionnaire sévèrement encadré et réprimé par le PAME.

NI OUBLI, NI PARDON
SOLIDARITE INTERNATIONALE AVEC LES COMBATTANTS DE GRECE
POUR LA REVOLUTION SOCIALE ET CONTRE TOUS SES ENNEMIS

Groupe Kronstadt.

Hambourg, Allemagne: solidarité avec les révoltés en Grèce

La crise c’est ce putain de système!

En Grèce les gens luttent contre les résultats directs de décisions prises par des politiciens allemands et européens au-dessus de nos têtes et des leurs. La propagande anti-grecque de la presse allemande est à vomir pour nous.

Notre solidarité va à ceux en grève et en lutte, ceux qui sont emprisonnés et qui se voient confrontés à la répression. De plus nous sommes solidaires avec les révolutionnaires grecs du groupe de guérilla urbaine “Lutte Révolutionnaire”, qui sont confrontés aux tribunaux pour leurs idées et leurs luttes.

Durant les nuits du 27 et 28 février nous avons attaqué 6 banques à Hambourg. C’est petit mais un signe clair d’attaquer les banques en Allemagne; par exemple nous avons été inspirés par une action de solidarité à Bielefeld et nous espérons que beaucoup de gens feront de même et enverrons leur solidarité aux révoltés en Grèce et de la rage et des cailloux contre les banques et leur système.

Que beaucoup de gens descendent dans les rues à Francfurt et partout le 31 mars et à plein d’autres moments!

Pour un été chaud! Liberté!

Source: directactionde.ucrony.net

Thessalonique, Grèce: Rassemblement en solidarité avec le squat Orfanotrofio

Le vendredi 2 mars s’est tenu un rassemblement avec un système audio en solidarité avec le squat Orfanotrofio devant le bâtiment administratif de la Mitropoli de l’Église [ndt. une mitropoli est comme un évêché plus ou moins] de Thessalonique. Il faut rappeler que la “propriété” de l’espace squatté est passée du Ministère de la Santé à l’Église Orthodoxe Grecque il y a un mois, pour qu’il soit utilisé immédiatement, comme cela a été annoncé sur internet par le Ministère de la Santé.

ÉTAT ET ÉGLISE, BAS LES PATTES DU SQUAT ORFANOTROFIO !

Une banderole en solidarité a été mise sur le bâtiment, des affiches collées dans beaucoup d’endroits dans la zone, pendant que des tracts étaient distribués. D’autres textes ont aussi été distribués pour la défense de l’espace occupé “École pour l’apprentissage de la liberté”, un autre bâtiment propriété de l’Église, où les squatteurs sont menacés de poursuites judiciaires.

Nous devons nous réapproprier les propriétés ecclésiastiques…
parce que prier ne va pas changer le monde.

Solidarité avec le squat Orfanotrofio!

Source: athens.indymedia.org

Grèce : Des nouvelles des procès en cours et à venir de plusieurs camarades (23-2/2012)

Deux procès sont actuellement en cours. L’un concerne Lutte Révolutionnaire (avec huit accusés : ceux qui en ont revendiqué l’appartenance, Costas Gournas, Nikos Maziotis et Pola Roupa, Christoforos Kortesis, Sarantos Nikitopoulos, Vaggelis Stathopoulos, Marie Beraha et Costas Katsenos, qui récusent les accusations). À présent, Katsenos est l’unique accusé a être détenu. L’autre procès concerne l’affaire Halandri (avec quatre accusés : les quatre qui ont revendiqué leur appartenance à la Conspiration des Cellules de Feu, Damiano Bolano, Giorgos et Michalis Nikolopoulos, Christos Tsakalos).

Le procès des quatre camarades de Thessalonique, accusés d’avoir mené plusieurs attaques incendiaires entre 2006 et 2007, était prévu le 17 février, mais renvoyé par la suite au 10 janvier 2013. Ce procès marque la première tentative des autorités grecques d’étendre aux anarchistes la loi anti-terroriste. Un des accusés, Vaggelis Botzatzis, a déjà passé un an en détention préventive. Les autres, Ilias Nikolaou, Dimitra Syrianou et Costas Halazas étaient clandestins jusqu’à ce qu’ils se rendent en 2008, après que la liberté conditionnelle avait été accordée à Botzatzis. Nikolaou, Syrianou et Halazas furent relachés, mais Nikolaou de nouveau arrêté en aout 2009 et accusé d’avoir placé un dispositif incendiaire dans une caserne. Nikolaou a purgé sa peine et a été relaché il y a peu de temps. Le nouveau procès s’annonce difficile pour les quatre accusés.

En Mars, dans quelques semaines, les deux derniers procès (du moins nous l’espérons) impliquant Simos Seisidis devraient avoir lieu. L’un concerne le vol d’une arme au vigile qui surveillait la maison d’un juge de la cour suprême, Kedikoglou, il y a de cela quelques années. L’autre traite d’une extorsion de fonds à l’Alpha Bank dans le quartier de Nea Halkidona à Athènes, advenue également il y a plusieurs années. Les deux délits lui ont été attribués alors qu’il était entré en clandestinité, entrainant sa condamnation par contumace à six ans de prison pour l’affaire de la banque. Nous publierons bientôt d’autres informations relative à la situation de Seisidis.

Le 8 mars devrait commencer le procès du camarade anarchiste Apostolis Kyriakopoulos et de trois autres, arrêtés pendant la révolte de décembre 2008. Kyriakopoulos a passé six mois en prison, avant d’obtenir la liberté conditionnelle, pour usage de cocktails molotovs, etc.

Le 5 mars, Konstantina Karakatsani – condamnée à 11 ans au cours du procès de l’affaire Halandri, présentera un recours pour la suspension de sa peine. Panayiotis Masouras, accusé dans la même affaire, en fera autant le 19 février.

Le 6 mars, notre amie Stella Antoniou, accusée de participation à la Conspiration des Cellules de Feu, présentera pour la cinquième fois une demande de libération pour raisons de santé.

Le procès de Rami Syrianos commencera le 26 mars. Rami a été arrêté en janvier 2011 après un vol dans une foire automobile à Thessalonique. Un autre camarade, Kleomenis Savvanidis, comparaîtra à ses côtés. Savvanidis fut arrêté le même jour et accusé d’être son complice malgré l’absence de preuves. Avec un solide alibi et plusieurs témoignages en sa faveur, Savvanidis a été relâché sous conditions deux jours après son arrestation, mais les accusations demeurent à sa charge.

L’audience d’appel pour Vaggelis Chrysochoidis et Polykarpos Georgiadis est arrêtée au 26 avril. Tous deux ont été arrêtés en été 2008, accusés d’avoir volé l’industriel Giorgos Mylonas et autres forfaits. Ils ont été condamnés à 22 ans et six mois.

en anglais > liste des prisonniers politiques en Grèce (mise à jour du 23 février 2012)

Grèce: salutations de la Crète occupée

Ceci est le 8em jour de l’occupation du bâtiment de la Préfecture administrative de Chania, en Crète. Nous avons juste traduit notre communiqué principal en anglais et nous vous l’avons envoyé, pour informer et diffuser internationalement le message de l’occupation. Une traduction française est disponible aussi ici . Nous avons un blog et une radio en ligne, en direct de l’occupation. Aujourd’hui à 18.00 GMT+2 nous avons organisé une marche dans les rues principales et dans les quartiers de Chania. En Crète, il y a aussi des bâtiments occupés à Rethimno et Lasithi. De plus, les étudiants occupent leurs écoles jour après jour. Il y a au moins 11 écoles occupées à Chania aujourd’hui.

Le 15 février, après une décision unanime, l’assemblée publique ouverte de la préfecture administrative de Chania a occupé le studio de la chaîne de télévision corporative “Nea Tileorasi Kritis” (NEA TV). Voici la vidéo:

Communiqué de l’occupation de la Préfecture administrative de Chania

Nous faisons partie des gens en lutte qui ont pris les rues lors des manifestations qui ont accompagné la grève générale de 48h et durant la protestation massive du dimanche 12 février, contre la dévaluation de nos emplois et la paupérisation de nos vies. Depuis le vendredi 10 février, et suite à la marche qui s’est déroulée dans les rues de la ville, nous avons occupé le bâtiment de la Préfecture de Crète, à Chania. L’occupation sert du point de rencontre et du centre de coordination de nos efforts collectifs afin d’organiser la lutte pour une vie marquée par la solidarité, la résistance et la dignité. En bloquant les fonctions d’un bâtiment administratif central, nous exercons une pression politique contre l’application de récentes décisions des exploiteurs étrangers et locaux. Nous nous référons au vote par le Parlement grec du second mémorandum et de nouvelles mesures d’austérité, selon les ordres de la Troïka (UE/FMI/BCE) et du capitalisme global. Continue reading Grèce: salutations de la Crète occupée

Volos, Grèce : un an pour Radio Parasita

13 et 14 janvier : Présentation au Département de l’Architecture (Volos) des projets auto-organisés et des réseaux, cuisine collective, fête et concerts live.

Au printemps 2010 nous avons collé des affiches à Volos pour la création d’une station de radio auto-organisée. Après des assemblés, des discussions, des fêtes et d’autres événements pour des aides financières, nous avons commencé à acquérir une identité dans la ville. Une courte pause estivale à suivie mais l’activité continue. En septembre nous nous sommes rencontrés à nouveau, réorganisés, nous avons trouvés un endroit approprié, nous sommes venus avec un nom et montés une station de radio internet. Elle a été appelé Radio “Parasites”.

Bien que la radio est ouverte à tous, il y a certaines bases sur lesquelles nous nous basons pour son fonctionnement. En d’autres mots, chacun est libre et le bienvenu pour participer au projet aussi longtemps qu’il est d’accord avec son caractère anti-hiérarchique et anti-commercial. Loin des institutions, des intermédiaires, des représentations, sans leaders ni experts, avec notre assemblée hebdomadaire comme seul corps, nous prouvons que nous pouvons prendre en main l’expression, les nouvelles, l’information – et à la fin de la journée, nos vies. Après tout, si nous ne fonctionnerons pas avec ces structures et de cette façon, alors comme ferions-nous ?

Maintenant que la belle carapace du monde qui veut seulement que nous soyons des travailleurs, des consommateurs et des spectateurs de nos vies est en train de tomber, maintenant que le Pouvoir ne fait plus que montrer les dents mais nous mord tous les jours, que les médias de déception de masse essayent que ce soit de façon ouverte ou cachée de perpétuer cette situation, la seule façon qui nous est laissée pour répondre est de placer en premier la solidarité, l’auto-organisation et la dignité.

Eh oui, nous sommes là. Pour faire sentir notre présence dans la ville, pour briser les illusions et défaire tout ce que nous n’aimons pas. Vous puvez nous entendre sur radioparasita.org et bientôt sur la bande FM. Nous venons pour rester.

RADIO PARASITA : http://radioparasita.org

Patras, Grèce : Les flics incendient un campement de migrants

Le jeudi 5 janvier 2012 à 7h du matin la police a pénétré dans l’ancienne usine de Peiraiki-Patraiki, dans la ville de Patras, où s’abritaient des dizaines de migrant-e-s et de réfugié-e-s. Les porcs en uniforme ont frappé les gens qui dormaient dans les ruines, déchirant et brûlant les papiers de tous-tes et arrêtant probablement plus de 50 personnes (le nombre exact n’a pas encore été confirmé).

Avec l’aide des fonctionnaires de l’Organisation du Port de Patras (ce bâtiment appartenant à cette organisation) et probablement avec des fonctionnaires de la ville, les flics ont réunis tous les vêtements, les couvertures, les matelas, les chaussures et le reste des objets des migrants en tas et y ont mis feu. Les flammes se sont propagées à plusieurs pièces et d’autres bâtiments proches, laissant certains complètement brûlés. Comme ont informé les migrant-e-s, il y avait deux bus pleins de personnes séquestrées, dont l’un a été transféré, selon d’autres informations, à Athènes.

A 18h il y a eu un rassemblement et une marche de solidarité avec les migrant-e-s et les refugié-e-s otages de l’État dans les rues principales de Patras. En ce moment, il y a un besoin urgent de couvertures, de matelas, de chaussures, d’une batterie de cuisine et d’aliments. Depuis le 6 janvier à 17h, les portes de l’espace occupé Parartima au croisement des rues Korinthou et Aratou  seront ouvertes pour recevoir les biens de première nécessité.

Depuis le 6 janvier à 17h, les portes de l’espace occupé Parartima au croisement des rues Korinthou et Aratou seront ouvertes pour recevoir les biens de première nécessité.

Il faut souligner que le 22 décembre 2011 près de 400 personnes, en majorité des migrants, sont descendues dans les rues de la ville en une manifestation de répudiation de l’opération policière du 20 décembre dans la zone de Rio, à Patras, durant laquelle un jeune afghan de 16 fut gravement blessé.

Plus d’info vont suivre.

Source et plus de photos ici

Corfou, Grèce : Affiche en défense des espaces occupés

Ils font ce qu’ils peuvent pour nous enterrer mais ils ont oublié que nous sommes des graines.

Nous occupons les bâtiments vides. Nous basons nos vies sur l’égalité et la solidarité. Les racines de l’auto-organisation s’étendent et ainsi s’étendent aussi les projections révolutionnaires, jusqu’à détruire les fondations de toutes les formes de domination. Contre la réalité de la marchandisation, de l’aliénation et des médiations, nous répondons avec notre passion inébranlable pour la liberté.

A travers les espaces libérés nous ouvrons des chemins pour une société sans hiérarchies et sans classes.

Squat Draka
Avenue Alexandras 15, Corfou
draka.squat.gr

Athènes : Événement en solidarité avec les sidérurgistes grévistes

Solidarité avec les sidérurgistes grévistes

Nous sommes un poing. Prêt pour la plus forte confrontation de classe !
Votre participation à la lutte n’est pas une question de solidarité; c’est une question de vie et de mort pour la classe ouvrière comme un tout.
Bas les pattes de nos droits achevés dans le sang. Nous ne deviendrons pas des esclaves des profits industriels ! La victoire des sidérurgistes sera la vistoire de tous les travailleurs !

Fête pour le soutien financier aux sidérurgistes grévistes.
Samedi 17/12, 22h00 à l’Université Économique et des Marchés d’Athènes (ASOEE)

Entrée : libre
Soutien économique : essentiel

Station de radio libre 98fm

Grèce : Actualisation sur le cas de l’anarchiste André Mazurek, prisonnier de la révolte de décembre 2008

Trois années après…

Trois années après son arrestation, l’anarchiste André Mazurek (d’origine polonaise) continue à être emprisonné dans les prisons de l’État grec. Le compagnon a été arrêté le 9 décembre 2008 sur la place Kaningos (dans le centre d’Athènes) durant les affrontements qui ont suivi l’assassinat d’Alexandros Grigoropoulos par les policiers assassins Korkoneas et Saraliotis.

Lors du procès qui a suivi, André a été condamné a 11,5 années de prison pour divers délits (graves et mineurs) desquels les plus graves étaient possession d’explosif, usage de cocktails molotov et tentative d’homicide en série contre des agents de police, malgré que l’on n’ait rien trouvé dans ses mains lors de son arrestation. Un rôle important dans le cas fut le fait que le compagnon ne savait pas le grec, sauf le gentil slogan “batsi, gurunia, dolofoni (flics, porcs, assassins)”, et ainsi a été condamné sans savoir ni les charges et sans même être capable de se défendre. Les interprètes de l’ambassade polonaise qui sont venus au siège de la police d’Athènes après la raclée et l’interrogatoire, étaient en pleine harmonie avec les autorités grecques et comme ils connaissaient d’avance l’identité politique d’André ils ont traduit d’autres choses de ce qu’ils entendaient.

La même scène s’est répétée lors de son procès. Actuellement,  André continue à être l’unique séquestré par l’État depuis la révolte de décembre 2008, alors que l’assassin Vasilis Saraliotis a été libéré récemment (15/10/2011) avec la bénédiction de la justice grecque. Une fois de plus cela démontre que quiconque ne baisse pas la tête et lutte contre la brutalité étatique, est torturé et mis en prison, avec des preuves ou non. En ce moment, André Mazurek se trouve incarcéré dans la deuxième aile de la prison de Larissa (centre de la Grèce) et son jugement sera examiné à la Court d’Appel le 11 juin 2012. Là-bas il aura à affronter dix policiers qui se présentent comme témoins au lieu des deux qui sont apparus au premier procès. André affronte aussi la possibilité d’une possible extradition après avoir accompli sa peine, puisque les autorités polonaises en ont déjà fait leur cible.

P.S. Ce texte a été écrit dans le but d’informer les compagnons sur André et pour que son cas surgisse derrière la prison comme un pari de plus pour ceux qui luttent à l’intérieur et hors des murs.

Les compagnons de cellule d’André Mazurek :
Spyros Stratoulis
Dan Carabulea
Giorgos Karagiannidis
Yannis Gelitsas
Olivio Tzetzeskou
Tasos Boyannis
Elias Karadouman

Source : athens.indymedia.org

Gréce : Responsabilité revendiquée pour l’attaque sur un député du PASOK

La nuit du 23 novembre nous avons rencontré le député du PASOK S. Kouvelis en train de monter à bord d’une luxueuse Lexus, probablement sa voiture.

Sans hésiter nous avons décider de l’attaquer.
Nous l’avons frappé et volé, comme il l’a fait du côté des politiciens.

Dans son sac confisqué se trouvait : un ordinateur portable, des documents du PASOK, des stylos chers, des cartes de crédits avec un total de 90.000 euro dedans (!!!) et sa carte d’identification de député.

Et aussi, nous avons été surpris par le fait que son sac était plein de capotes, qu’est-ce qu’il voulait en faire avec ce vieux salaud?

Cette action était une réaction à la violence quotidienne que nous recevons.

Liberté pour nos camarades.
Salutations combattives aux membres emprisonnés des C.C.F.
Violence à la violence de l’autorité.

Anarchistes inconnus.

sources: 1, 2