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Athènes : Dernière mise à jour sur l’état de santé du membre de la CCF Panagiotis Argirou

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Le lundi 11 mars, le compagnon anarchiste et membre de la Conspiration des Cellules de Feu Panagiotis Argirou a été transféré du centre hospitalier de Nikea de retour à l’hôpital de la prison de Korydallos. Son transfert a été effectué après que l’état de sa santé se soit considérablement amélioré.

Panagiotis s’est maintenant complètement remis de sa blessure grave et a parlé avec des compagnons au téléphone. Il restera à l’hôpital de Korydallos jusqu’à ce que ses sévères problèmes de mobilité, causés par ses deux mois d’hospitalisation et le temps qu’il a passé sous médication sédative, se soient remis. Maintenant, il se remet et “partage” la même cellule que son ami Spyros Dravilas, qui s’y remet lui-aussi après sa grève de la faim couronnée de succès.

Nous savons que nous n’avons pas fourni de nouvelles sur la condition de santé de Panagiotis pendant longtemps, mais cela n’a pas été fait par hasard : chaque fois que nous avons publié des nouvelles positives sur la santé du compagnon, l’unité anti-terroriste et les gardes armés qui ont pris en charge sa détention mettaient la pression à l’équipe médicale de permettre le transfert immédiat de Panagiotis à la prison pour des “raisons de sécurité” (son dossier porte l’indication “danger d’évasion”).

Un grand merci à tous les compagnons et amis qui se sont intéressé à Panagiotis, qui ont envoyé des lettres, donné du sang et soutenu l’O.R. de la Conspiration des Cellules de Feu. Finalement, une accolade chaleureuse aux frères et soeurs de la Cellule Argirou/Conspiration Internationale pour la Vengeance/FRI-FAI d’Indonésie, tout comme la Cellule anti-autoritaire insurrectionnelle Panagiotis Argirou/FAI-FRI du Chili, qui se sont rendus solidaires parmi les anarchistes de praxis à travers leurs attaques incendiaires.

Des solidaires avec l’O.R. de la C.C.F.

France : Message de solidarité de personnes de la ZAD et d’ailleurs

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Message de solidarité de personnes de la ZAD et d’ailleurs (France), une zone occupée contre la construction d’un aéroport international et la métropolisation.

Nous avons eu écho, non sans plaisir, des réactions dans plein de pays en solidarité avec les expulsions du mois de décembre à Athènes ; États-Unis, Inde, Angleterre, Canada, Australie, Japon, Chili… et également des nombreuses actions, et manifestations à travers la Grèce.

En dépit des différences de contexte entre ici et ailleurs, les mêmes mécanismes de répression s’abattent sur toutes celles et ceux qui luttent contre l’imposition de ce que doivent être nos vies, qui veulent une liberté qui a une saveur autre que la triste liberté de survivre dans leur compétition mondiale en fermant sa gueule.

Nous voulions exprimer notre soutien à tout les lieux auto-gérés, véritables viviers d’expérimentation où se diffusent et se dessinent les idées et perspectives anti-autoritaires dans de multiples domaines. C’est entre autres, au sein de ces espaces politiques, sociaux et culturels que se développent et se répandent les idées subversives par les rencontres et les innombrables activités qui s’y déroulent : théâtre, cantines et concerts de soutien, discussions, jardins collectifs occupés… Et aussi par le rapport à la conflictualité qui s’y déploie lorsque l’État décide de faire le ménage.

Ces lieux autours desquels s’organisent des luttes pour un monde sans frontière, ni pouvoir et autour desquels gravitent de nombreuses personnes exclues ou ne voulant plus vivre dans leurs schémas aliénants.

1 Expulsion : 10 Nouvelles occupations ! Continue reading France : Message de solidarité de personnes de la ZAD et d’ailleurs

Puente Alto, Chili : Communiqué pour l’attaque incendiaire contre une église

Nous revendiquons la responsabilité pour l’attaque incendiaire menée dans les premières heures du mardi 12 février, vers 03 h, contre l’Église Notre Dame de Montserrat située dans la rue Luis Matte Larraín à Puente Alto avec un engin incendiaire muni d’une mèche qui a détoné sur la façade vulnérable de l’église, causant des dégâts matériels, principalement sur la porte principale, tout comme dans les têtes de centaines de sujets de l’ordre et du pouvoir qui se rencontre là jour et nuit.

Même si à ce moment les dégâts ont été superficiellement déguisés, et que cette action n’a pas été publiée par les médias de l’État policier, la nécessité politique de revendiquer cette attaque surgi, car nous ne voulons pas être confondus avec des groupes ou des sectes satanistes, religieuses ou fascistes. Nos motivations se sont transformées en une action révolutionnaire contre le pouvoir et la société bourgeoise carcérale, comprenant cette action non pas comme une qui tournerait autour d’un plan mené dans le but d’établir un modèle social imposé en remplacement du présent, mais comme une action qui cherche à déstabiliser la société et rend évident le conflit inhérent à celle-ci, basée sur la destruction de toute trace qui représente, produit et maintient le pouvoir dans son contrôle, propriété et valorisation de nos vies, pour achever un jour avec nos pairs notre émancipation totale et définitive.

En même temps, nous voulons faire un appel et une invitation avec ce communiqué à tous les individus en affinité à une agitation armée permanente ; à continuer de mettre en évidence le conflit que la paix sociale tant rebattue dans le discours policier à la mode dans la société bourgeoise essai de maquiller; de propager les connaissances techniques et promouvoir la culture conspiratrice et de sécurité entre ceux qui se situent eux-mêmes sur ce côté de la barricade, pour ainsi ne pas tomber dans les griffes de l’ennemi, car l’histoire nous a montré que nous payons cher chaque erreur, et que chaque compagnon-ne en prison est un trophée pour le Pouvoir.

La guérilla urbaine se diffuse et s’affûte comme une peste : chaque jour nous sommes plus préparés avec plus de savoir, plus équipés avec des outils et du matériel, et par-dessus tout nous sommes chaque jour plus d’individus et/ou de groupes qui s’auto-organisent et sans attendre dans la peur de meilleurs moments, nous faisons parti de l’histoire et nous sommes une partie consciente et responsable de cette guerre contre les exécuteurs de la vie et défenseurs de cette société complice.

Pour finir, les jours avant notre attaque nous avons entendu de mauvaises nouvelles sur ton emprisonnement et, sans te connaître, seule ta position ferme contre la répression policière du Capital nous a rempli de plus de raisons d’activer la charge cette nuit-là. Pour cette raison nous envoyons une accolade spéciale depuis le camouflage conspirateur au compagnon Victor Hugo Montoya, nous espérons que la chaleur de nos actions arrive dans ta cellule et que la solidarité soit manifeste. Courage compagnon, tu n’es pas seul !

L’unique église qui illumine est celle qui brûle !
Liberté pour Victor Montoya et tous les prisonniers !

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Temuco, Chili : revendication d’actions incendiaires de la C.N.I.

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Le jeudi matin du 28/02, nous avons incendié un camion devant le Homecenter Sodimac à Temuco, dont le feu s’est propagé grâce à quelques palettes.

Après le matin du samedi [02/03] nous avons placé un engin incendiaire à l’extérieur de la Direction régionale pénitentiaire, qui n’a pas explosé mais a atteint son objectif d’effrayer les rats de la liberté, les serfs de la maudite autorité qui fait de nous et des animaux des esclaves. Avec ces actes nous démontrons encore une fois que nous sommes capables de briser les chaînes, que le sentiment est plus fort que la peur.

Il ne s’agit pas d’attaques en l’air, car elles font partie d’une guerre qu’ ils nous ont déclaré avant de naître, guerre en face de laquelle nous ne pensons pas rester passifs. La flamme de l’insurrection continuera de brûler et nous continuerons à être indomptables en face de ceux qui essaient de nous domestiquer, et nous ne permettront pas non plus que des entreprises comme Homecenter fassent cela avec nos frères animaux.

L’Araucanie brûlera beaucoup plus, comme Luchsinger.

C.N.I. (Cellule Nomade Incendiaire)

NDT : Homecenter Sodimac est une grande entreprise qui vend des matériaux de construction, mais au fil des ans elle a innové dans la vente de plantes comme de simples décorations et aussi la vente d’animaux “domestiques”, gardant différentes espèces d’animaux confinées dans des cages, dans d’horribles conditions.

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En collaboration avec Le chat noir émeutier

Santiago, Chili : lettre de Miguel depuis la prison de Colina II

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Aux insurgés qui luttent,

Depuis le centre d’extermination de Colina II module 4, prison du capital où l’on impose la brutalité autant chez les prisonniers que chez les matons, j’exprime aujourd’hui ma haine à tout ce qui est établi, “autorités”, laquais des puissants et à toute forme de domination existante, ainsi que ma tendresse, appui, respect et complicité avec ceux qui se rebellent et luttent pour être réellement libres.

Depuis la tranchée que j’ai creusé dans cette prison et à l’endroit qui me correspond, assumant ma condition d’indomptable rebelle, je lève la voix pour hurler ma rage et montrer mon mépris envers les soumis qui tolèrent ce système capitaliste autoritaire brutal sans rien faire pour le changer, à ceux qui marchent dans les rues entourés d’esclaves salariés sans s’inquiéter de rien, à tous ceux là je les rejette et leur crache dessus, ils ne méritent rien de plus que ce qu’ils ont et ne sont dignes de rien.

Je souhaite dans ces lignes me solidariser avec le prisonnier de Las Vizcachas et avec chacun de ceux qui sont prisonniers pour lutter, ceux qui considèrent que l’action directe est le chemin à suivre, frappant toute icône du pouvoir et ses vassaux, agissant par des faits concrets contre toute autorité, arborant le drapeau de la lutte de la rébellion active. À chacun d’eux/elles mes respects et tendresse depuis ce cachot.

Que chaque jour garantisse une bataille, ici la brutalité et l’irrationalité sont présents à chaque instant, prisonniers contre prisonniers, et l’ennemi réel ( les sbires de l’État) observe comment ils s’éliminent. C’est le cirque romain du XXI° siècle, et moi je me vois ici comme un numéro de plus, spectateur de la pourriture humaine dans toute sa dureté, où je vérifie une fois de plus l’inconscience du peuple pauvre et le pouvoir démesuré qu’exercent les sbires avec leurs matraques prêtes et leurs bottes tâchées du sang du prisonnier. C’est fort non ?

POUR LA DESTRUCTION DE LA SOCIÉTÉ CARCÉRALE, FEU AUX PRISONS !
INSURRECTION PERMANENTE !
LIBÉRONS-NOUS DE TOUTE AUTORITÉ !
TANT QU’IL Y AURA DE LA MISÈRE IL Y AURA DE LA RÉBELLION !

José Miguel Sanchez Jiménez
Prison Capital Colina II
Module 4

[Italie] Culmine: Aux anarchistes de la région chilienne

Comme cela vous est arrivé avec le “Caso Bombas”, cela nous arrive maintenant à nous avec “l’opération Ardire”. Ces jours-ci nous avons appris que, entre autres choses, nous faisons l’objet d’une enquête pour le soi-disant “financement des anarchistes chiliens”.

La vérité c’est qu’à l’époque nous avons mis notre compte à la disponibilité, en forme de solidarité concrète avec nos compagnon-ne-s qui subissent les représailles de l’État chilien. Nous l’avions fait avec un communiqué public et nous n’hésiterons pas à le refaire. Ils ne pourront jamais empêcher la solidarité concrète entre anarchistes, ni par les grilles, ni par les quartiers de haute sécurité.

Une accolade rebelle
Elisa et Stefano
14.02.2013

Elisa di Bernardo
c/c Rebibbia Femminile, Via Bartolo Longo 92, 00156 Roma, Italia

Stefano Gabriele Fosco
Via Casale 50/A, 15122 San Michele (AL), Italia

Chili : solidarité avec Marco Camenisch et les lieux autonomes en lutte

Pour un Février Noir, pour une année 2013 remplie d’anarchie et de rébellion

Nous envoyons un bulletin d’information (PDF en espagnol) sur Marco Camenisch, nous solidarisant avec les mobilisations et actions internationales en faveur de sa libération.

Des compagnon-ne-s solidaires ont amené ce matériel imprimé à l’activité réalisée dans le Centre Social Autonome Cueto con Andes le 02 février, en solidarité avec les espaces autonomes partout dans le monde, répondant à la campagne pour un “Février Noir”.

Les gestes et actions internationales autour de cette campagne ont été intéressants et ce n’est pas par hasard que nous avons amené ce matériel lors de cette activité. Voici les raisons et réflexions que nous voulons partager à cette occasion au sujet des centres sociaux autonomes en lutte, espaces dans lesquelles nous avons vécu des choses importantes, partageant des idées et des pratiques anti-autoritaires.

Chacune de nos expériences dans la lutte est un trésor à partager et à maintenir vivante dans le présent.

Pour nous, le fait que nous ayons pu distribuer l’imprimé sur Marco Camenisch lors de l’activité revêt une signification particulière, parce que ceux qui ont formé il y a déjà deux ans ce petit noyau anti-autoritaire d’agitation et de propagande écrite nous sommes forgés notre connaissance et empathie sur des compas prisonniers pour de longues peines à l’étranger discutant sur leurs vie et expériences dans des espaces autonomes en lutte, telles comme le Centre Social Occupé Sacco y Vanzetti ou comme le Centre Social Autonome Jonny Cariqueo.

Des moments vécus dans ces lieux nous gardons de beaux souvenirs et des expériences qui à certains moments ont été déterminantes dans notre chemin d’anti-autoritaires en lutte. Malheureusement, le premier de ces lieux a été perquisitionné et fermé le 14 août 2010 dans le contexte de la descente répressive coordonnée par le ministère de l’intérieur et l’ex procureur Peña ( qui aujourd’hui se pavane impunément dans des programmes télé). Descente répressive où le squat La Krota fut lui aussi attaqué et d’autres squats et habitations de particuliers. L’un des membres du collectif qui gérait le squat Sacco y Vanzetti fut arrêté, pendant que la compagnonne Gabriela Curilem préféra rentrer en clandestinité. Tous les deux sont aujourd’hui libres et avec nous après avoir passé des jours difficiles d’enfermement et d’isolement. Pour sa part le Centre Social Autonome Jonny Cariqueo ferma ses portes dans les mois suivants l’opération répressive du 14 août 2010 pour des raisons qu’ils expliquent dans un communiqué. Continue reading Chili : solidarité avec Marco Camenisch et les lieux autonomes en lutte

Santiago, Chili : Lettre des compagnons accusés dans le Caso Security depuis la Prison de Haute Sécurité

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LA PRISON, LA TORTURE ET L’INJUSTICE NE PRENNENT PAS DE VACANCES.

À la suite du dernier assaut venant de l’appareil persécuteur répressif (police, procureurs, tribunaux), la procédure de préparation du procès oral dans un tribunal constitutionnel a fini par se congeler depuis le mois d’août de l’année dernière, dans l’objectif d’annuler les diverses preuves insensées accusatrices déjà exclues et écartées, celles qui furent incrustées depuis le Tribunal Militaire et formulées par le tortionnaire Roberto Reveco au Ministère Publique ( légitimant ainsi des actes de persécution et de haine).

Six mois après, en février 2013, la supercherie continue, et donne comme résultat une objection du magistrat en service, fondé sur un supposé ressentiment de celui-ci envers les procureurs et plaignants en porcelaine. Alors que nous sommes toujours emprisonnés, la cour d’appel serait chargée de reconnaitre ou non cette fausse dispute pour l'”honneur” entre eux, tout ça posé adroitement par les persécuteurs. Mais ça n’est pas le plus important, un subterfuge pareil ne cherche dans le fond pas seulement à changer le magistrat. Son objectif est d’amener une nouvelle préparation de procès oral, où toute la preuve accusatrice déjà exclue, éliminée sous ses propres lois, soit pleinement réincorporée contre vents et marées, répondant ainsi aux exigences de répression, persécution et punition, exigences politiques d’un État, lequel baise son propre ordre juridique.

L’insoutenable du procès se reflète dans des pratiques aberrantes pour justifier la prison. Où la machine oppressive doit donner une réponse condamnatoire pour faire un exemple.

Comme nous, rebelles, libertaires, subversifs, transitoirement en prison, avec un procès pas clair bloqué dans les interprétations légales de ses propres articles, ceux qui avec toute la tromperie adroite n’assurent pas les intérêts inquisiteurs de l’État et son ensemble juridique répressif. Pour cela, et en contradiction avec ses propres normes, cela fait plus de 5 ans que traine cette affaire, soutenue politiquement pour des raisons d’État et sans aucune justification juridique.

Une prison qui cherche à se légitimer simplement parce que nous décidons de nos propres vies et que nous n’avons rien à voir avec le contrôle capitaliste imposé. Nous traçons le chemin de l’émancipation, et cela ne rentre pas dans leurs codes, c’est pour cela qu’ils doivent réinterpréter leurs propres articles, créer des procédure transitoires, réformer la réforme et pour cette raison d’État, donner de la puissance et de la légitimité indiscutable à la doctrine sacrée du pouvoir militaire et des gardiens de la constitution.

Aujourd’hui, avec la voix assoiffée de Pouvoir et de premier rôle, un procureur habile dans le mensonge veut et doit nourrir ses peines de l’enfer. Sa manœuvre de recommencer tout à zéro dans son procès oral ne sera pas son dernier râle. Hier, la poursuite s’est faite par la menace dans le but d’anéantir l’idée, aujourd’hui la persécution se dote de ruse juridique pour ainsi montrer que le plomb assassin ne les a pas soumis.

Notre cœur bat de façon indomptable, nous respirons profondément en aimant la vie et nos amours !

Domestiquons la peur, finissons-en avec l’indifférence.

La solidarité est une arme, multiplions les initiatives, actions, dénonciations personnelles ou collectives.

Montrons à l’État et sa presse bourgeoise que tant qu’il y aura de la misère il y aura de la rébellion !

CONTRE L’ÉTAT-PRISON-CAPITAL : GUERRE SOCIALE  !

Juan
Marcelo
Freddy

Février 2013

Santiago, Chili : Revendication d’action incendiaire contre les matons

Porte un petit peu endommagée (malheureusement l’engin ne s’est pas suffisamment enflammé )

Les jours s’écoulent dans cet été chaud et la majorité des gens sont absorbés à penser à l’endroit où ils iront en vacance. Pendant ce temps, le pouvoir et l’autorité ne se reposent pas, enfermant les peñis (frères) et weichafes (guerriers) au sud du Chili, améliorant les lois répressives et se réunissant en d’ostentatoires sommets politico-entrepreneuriales comme le CELAC-2013. Et nous ? Nous sortons dans la rue pour donner vie à l’insurrection, mettant nos vies à l’épreuve, conscients que de tout temps il y a eu et il y a toujours des individus qui ne s’adaptent pas à cette société malade et font de chaque seconde de leur vie une attaque contre les oppresseurs.

Et c’est le défis : faire vivre et prolonger l’offensive insurrectionnelle anti-autoritaire, consolider et renforcer les complicités, réactiver les attaques, allumer par notre participation le bûcher de l’action insurgée et libératrice à travers la violence révolutionnaire !!

Conscients que la discussion et le dialogue entre affinités doit se baser sur l’action, dans la semaine du 28 janvier au 3 février nous avons attaqué une propriété appartenant à la Gendarmerie du Chili, située dans la rue San Francisco avant l’Avenue Matta, à côté d’une prison pour mineur (SENAME) et à quelques pâtés de maison de l’endroit où est mort en action le compagnon anarchiste Mauricio Morales en 2009.

Nous avons attaqué avec un engin incendiaire qui a fait quelques dégâts sur la porte de ce repère de tortionnaires (comme ça n’est pas sorti dans la presse nous envoyons des photos). Cette propriété de la Gendarmerie est liée à la soi disant action sociale des matons et leurs collaborateurs promue à travers des institutions comme l’Église Évangélique dans la Gendarmerie du Chili et la Confraternité Carcérale du Chili, institution qui sur internet se définie comme porteuse de projets de réclusion ” là où vivent les prisonniers, sans grève de la faim, sans mutineries ni tentatives de fuites, mais vivre son emprisonnement dans la paix et l’harmonie tout en payant les dommages sociaux avec une assistance spirituelle.”

Nous avons choisi cette cible guidés par la colère et la soif de vengeance pour les coups donnés par les matons sur le compagnon Alberto Olivares (membre du collectif 22 janvier) il y a une semaine, qui au milieu des coups a été transféré dans une prison de Concepción loin de ses proches, et remis ensuite à l’Ex Pénitentiaire de Santiago, tout cela en punition de son attitude rebelle, inventant que le compagnon avait participé à une bagarre qui s’est soldée par la mort d’un prisonnier … La vengeance tarde parfois, mais nous la faisons et nous la ferons venir et nous savons qu’il n’y a pas besoin d’excuses de ce genre pour attaquer ceux qui ferment les portes des cellules de nos compagnons et ceux qui soutiennent et tirent profit de la prison et de la société carcérale. Continue reading Santiago, Chili : Revendication d’action incendiaire contre les matons

Athènes, Grèce : Sabotage de caméras de surveillance et de DAB

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Pour le Février Noir

Dans les premières heures du 6 Février, nous sommes descenduEs dans les rues du centre-ville d’Athènes afin de peindre des slogans anarchistes sur les murs et faire tout ce qui pourrait venir sur notre chemin. Au milieu de l’enthousiasme, nous avons aveuglé 3 caméras de surveillance d’Agrotiki et des succursales de la Banque nationale et explosé aussi leurs guichets automatiques.

Liberté pour les 4 otages de l’affaire de Kozani, pour Freddy, Marcelo, Juan au Chili, et pour Marco Camenisch : nous ne devons pas le laisser vieillir à l’intérieur des geôles suisses !

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[Chili] 2012: Retour, évaluations et perspectives anticarcérales

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En tant que Refractario nous avons décidé de faire un retour sur l’année qui s’est écoulé à propos de la situation de la lutte anticarcérale, la répression et les différents événements qui ont eut lieu en 2012. Les limites chronologiques qui nous permettent de situer ce petit résumé se basent en partie sur les données du compte rendu annuel de l’institution de séquestration et de mort que représente l’administration pénitentiaire.

Cette année a vu la fin de divers procès de compagnon-ne-s qui ont commencé au cours de d’autres années. Ainsi le “Caso Bombas”(2010), le procès contre Tortuga (2011) et le cas des compas accusés d’avoir frappé un flic au cimetière général (2011) ont fini au cours de l’année 2012 avec tous ces compagnon-ne-s libres.

D’autre part, le progrès de la lutte dans la rue ont amené aussi une augmentation des tactique répressives, juridiques et carcérales contres les compagnons qui combattent dans la rue. C’est cette année que plusieurs compagnon-ne-s ont dû affronter la détention, la prison et des procès judiciaires accusés de diverses charges en lien avec la lutte dans la rue (port d’arme à feu, incendie, agression de policier, ou le pompeux “tentative d’homicide”). La prison préventive continue d’être utilisée par le ministère public cherchant par là à sortir les compagnon-ne-s de la rue, les confronter à la prison et toucher leurs proches. Le ministère public sait très bien qu’au lieu d’être condamnés, le plus probable est que les accusés accomplissent leur condamnation en liberté du à la peine basse.

L’État ne perd pas de temps et cherche à augmenter les peines, à rendre encore plus compliqué le parcours juridique et à construire encore plus de prisons dans tout le pays, en plus d’étendre le contrôle et l’assujettissement des prisonniers, en même temps qu’il gère et cède les prisons en générant un nouveau business et un secteur commercial pour s’enrichir, pendant qu’il mène à la baguette et punis ceux qui sortent de l’ordre établi.

Au niveau international, au cours de la fin d’année nous avons obtenu deux grandes nouvelles. Le compagnon Mario López (Mexique) a été libéré après avoir payé une caution, même si les accusation restent, alors qu’en Espagne Rodrigo a purgé la condamnation imposée pour l’agression d’un policier dans le cas connu des 4-F. Nous saluons les compagnons qui ont été libérés et nous envoyons aussi beaucoup de force et d’énergie aux frères/sœurs en Italie qui au cours de cette année ont été séquestrés en prison (Stefano Gabriel Fosco, Giuseppe lo Turco, Alessandro Settepani, Giulia Marziale, Paola Francesca Iozzi, Elisa DI Bernardo, Alfredo Cospito y Nicola Gai).

Nous saluons les différentes formes de solidarité qui ont eu lieu au cours de cette année, les gestes et la présence qui ont accompagné ceux qui passaient en jugement ou qui avaient des tracas juridiques qui paralysent les procès. Nous saluons les initiatives solidaires internationalistes comme les semaines solidaires et tant d’autres initiatives et intérêts pour les compagnon-ne-s séquestré-e-s.
Nous rappelons les noms de ceux qui sont toujours emprisonnés (au Chili) : Ivan Silva, Carla Verdugo, Juan Aliste, Marcelo Villarroel, Freddy Fuentevilla, José Miguel Sanchez, Alberto Olivares.

Aux fugitifs Hans Niemeyer et Diego Rios. Continue reading [Chili] 2012: Retour, évaluations et perspectives anticarcérales

Chili : Martyrs et Bourreaux – avec sous-titres en français

[vimeo]http://vimeo.com/53749475[/vimeo]

1970: Un groupe d’hommes dans une manifestation. Un jeune regarde la caméra en levant le poing, accompagné par d’autres, arborant une pancarte signée “V.O.P” (Vanguardia Organizada del Pueblo, Avant-garde Organisée du Peuple). Nous entreprenons un voyage vers les évènements marquants du passé, reconstruisant l’histoire de la répression au Chili en revisitant l’aventure d’un groupe de jeunes ouvriers qui, impliqués dans le processus révolutionnaire des années 70, seront réprimés par le gouvernement de l’Union Populaire lui même.

L’assassinat de l’ancien vice président et ministre de l’intérieur Edmundo Pérez Zujovic dans la rue Aguirre à Santiago le 8 juin 1971, ainsi que l’assaut mortel sur le quartier général de la police criminelle dans la rue General Mackenna à Santiago le 16 juin 1971 sont peut-être les plus mémorables, mais pas les seuls actions du VOP (1969-71). Le VOP est considéré comme l’une des rares organisations qui décida de continuer la guérilla urbaine une fois le gouvernement d’Unité Populaire en place. Leur provocation impardonnable recevra une réponse forte du gouvernement d’Allende qui essayera de les effacer dans le sang, la torture, l’emprisonnement et l’oubli.

L’existence du documentaire De Martires y Verdugos a été rendue possible par le Proyecto Documental Uno en octobre 2009. Les noms des protagonistes, les militants du VOP, n’apparaissent dans aucun mémoriaux ou aucun rapport officiel de l’État chilien. Cependant, leur histoire montre clairement que ceux qui apparaissent comme les martyrs de la démocratie étaient et sont en réalité les bourreaux du peuple.

en lien : I, II, III

Chili : Hans Niemeyer en cavale

En tant qu’anarchistes nous sommes en guerre contre cette société et ses logiques. Ainsi, nous ne pouvons ni ne voulons passer sous silence les moment difficiles que nous devons vivre, nous qui nous posons en offensive. La clandestinité est une décision extrêmement difficile lorsqu’on la prend, mais c’est sans aucun doute l’une des plus dignes.
Ne ne voulons pas savoir si Hans est « coupable » ou « innocent » de ce dont il est accusé (installation de 3 bombes), en lisant ses mots nous nous faisons complices dans cette lutte.

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Le 30 novembre 2011 le compagnon Hans Niemeyer est arrêté par la PDI près d’une banque BCI à Macul, suite à l’explosion d’une bombe.
Il est accusé de participation à 3 attentats et il risque 19 ans de prison. Plus tard, le Grupo de Combate Manuel Gutiérrez et le Núcleo Autónomo del Crimen Revolucionario se sont attribués ces attaques, précisant que Hans n’avait rien à voir avec ça.
Pendant un an en prison préventive le tribunal a deux fois décidé de le relâcher, et quelques jours après la court a révoqué la décision, faisant en sorte qu’il doive se présenter pour être réincarcéré.

Mais cette fois-ci ça a été différent. Son cas était bloqué depuis des mois au tribunal constitutionnel, attendant que les plaintes du ministère de l’intérieur soient résolues pour pouvoir faire un procès.
Le 28 novembre 2012, après un an de détention le tribunal l’autorise à sortir en insistant sur le fait que le délit n’est pas qualifié sous la loi antiterroriste. Le ministère public réclame à la suite de ça que la court d’appel révoque l’arrêt domiciliaire contre Hans le 7 décembre 2012. (Le régime d’arrestation domiciliaire se base sur des contrôles intermittents de la police au domicile de l’accusé. Les contrôles et le temps varient, des compagnons n’ayant reçu aucun contrôles alors que d’autres ont subi un harcèlement intense lors de leur arrestation domiciliaire.)
Mais à cette troisième occasion Hans ne s’est pas présenté ni au tribunal ni à la prison.

La police a brillé par une série de situations, contradictions et explications qui prêtent à sourire. Les justifications maladroites pourraient se résumer par un manque de coordination entre la police et le tribunal, notamment la perte d’un fax au commissariat. Le 10 décembre, la police venait de se rendre compte qu’elle devait contrôler l’arrestation domiciliaire qui pesait sur Hans, et le 14 décembre ils ont annoncé publiquement qu’ils ont perdu la piste du compagnon depuis plus d’une semaine.

Le procureur Héctor Barros, membre du ministère public sud a mis l’accent sur le fait que cette situation « vient confirmer le risque de fuite de Niemeyer, risque que le ministère public a mis en avant lors des 5 révisions de son incarcération. Au cours de 3 d’entre elles le tribunal l’a libéré ».

Le président Piñera, après avoir inauguré la « banque de données criminelles » ( base de donnée partagée par différents corps policiers et organismes similaires) a déclaré : « Une personne comme Niemeyer, qui n’est peut-être plus dans le pays, n’aurait pas pu abandonner le pays parce qu’il aurait été arrêté à la frontière si nous avions eu cette banque de données ».
INTERPOL a envoyé un avis international d’ordre de capture, prévenant le risque de la fuite à l’étranger.

Nous envoyons beaucoup de courage dans le chemin difficile d’anonymat et de clandestinité que Hans a pris dans ce scénario si complexe de bureaucratie juridique et menace de dizaines d’années de prison. Nous saluons sa décision et nous espérons que la police ne mettra pas les mains sur le compagnon.

source : I, II

Chili : campagne de visualisation du contrôle et de la domination technologique

“Nous les terroristes nous nous déclarons de toute façon antiterroristes, vu que nous évoluons dans des situations déjà crées de terreur. Nous nous ne créons pas les prisons infernales, nous les combattons. Nous utilisons la dynamite … Nous nous ne construisons pas les tribunaux ni les palais de justice qui produisent des lois antisociales et ségrégationnistes. En définitive nous sommes la stimulation d’un foyer de terreur, en aucun cas nous ne le créons. » (Groupes Autonomes, communiqué de la prison de Segovie )

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Nous, Noyau Autonome de Crime Révolutionnaire – Fraction Destructrice de la (in)Civilisation, nous nous attribuons l’explosion de la bombe-extincteur sur les portes blindées de la banque d’ADN, en plus d’une série d’alerte à la bombe et simulation d’autres, mais vu le caractère de notre dernière attaque, de sa médiatisation et réponse du ministre de la(in)justice, nous déclarons ce qui suit :

1) Étant donné la campagne menée contre les institutions et personnalités scientifiques par les compagnons mexicains de ITS, leur critique et leur action directe nous a incité à nous associer à leur lutte, vu que leurs objectifs sont aussi liés aux appareils de contrôle et domination technologique sur le territoire appelé Chili. Nous nous voyons dans la nécessité parlante de visualiser ici la trame et la classe technocrate naissante qui commence à reprendre le dessus, intimement liée à des institutions scientifiques mexicaines, en ayant y compris son émulation chilienne ( Conacyt chile, coïncidence?). Nous déclarons ici même, comment les serviteurs du SML ( Service Médico Légal) ont pris des cours auprès du FBI sur l’utilisation du logiciel CODIS, nous rappelons que déjà des insoumis ont été brutalement forcés à donner des prélèvement de sang ( comme les compagnon-ne-s du Caso Bombas), pour être comparées avec des prélèvements ADN trouvés sur les lieux de plus de 100 actions directes réalisées ces dernières années, sans pouvoir rien prouver. Cet acte sanguinaire nous ne l’oublions pas, raison pour laquelle nos objectifs étaient à crescendo, et nous avons réussi à attaquer l’institution chargée de telles horreurs et la réponse hystérique du ministre de l'(in)justice. Nous avons atteint notre objectif, nous nous sommes approchés et vous étiez loin.

2) Le ministre de l'(in)justice ment lorsqu’il dit que la banque de donnée ADN est au service des droits de l’homme, en utilisant cet argument comme critique de notre action. Nous déclarons que la banque de donnée ADN est au service du contrôle de toutes-tous celles-ceux qui combattent contre l’État/Capital. Ça ne prétend pas faire quoi que ce soit de bien envers l’humanité, mais assoir son contrôle, sa Domination et la perpétuation de la classe dirigeante dans le Pouvoir. Le post néolibéralisme est l’union et la conspiration de tous les éléments et intérêts transnationaux avec les États-nation. L’État/Capital, comme union des intérêts nationaux subordonnés aux internationaux pénètrent et manigancent contre tous les combattants. Ce n’est pas un hasard si le Mexique et le Chili sont unis et instruits par le FBI.

3) Nous ne sommes pas un groupe spécialiste de la lutte anti-technologie, notre lutte est contre tout type de domination, identifiant par cette campagne la technologie comme un outil de domination de tous les êtres vivants, de toute la nature et la Terre. Nous ne reconnaissons pas la technologie comme quelque chose de neutre, ni quelque chose qui cherche à faire le bien, mais comme un élément de déshumanisation et d’exploitation.

4) Nous avons été attentifs aux actions directes qui se sont réalisées au cours de la semaine de cirque électoral municipale et l’appel réformiste de l’ACES à un boycott des élections. De notre côté nous nous joignons anonymement dans l’action directe des ACI ( Anti-autoritaires Coordonnées Informels), que nous saluons révolutionnairement.

5) Nous faisons donc le compte rendu chronologique de la campagne :

• Mercredi 11 janvier – Alerte à la bombe à la conférence du directeur du National Science Foundation (NSF) Dr. Subra Suresh qui s’est réalisé à 16:30 dans le bâtiment Telefónica au 111 de l’Avenue Providencia.

• Dimanche 12 février – installation d’une fausse bombe-extincteur au siège de Conacyt ( Commission Nationale de Recherche Scientifique et Technologique)- Chili, celle-ci étant découverte le lendemain matin ( voir dans la presse)

• Mardi 24 avril – Alerte à la bombe au cours de la conférence d’experts de Jackson Laboratory, qui avait lieu au parc technologique de la fondation « Ciencia y vida » située au 1482 avenue Zañartu à Ñuñoa, Santiago.

• Mercredi 24 octobre – Installation d’une bombe-extincteur ( cette fois remplie de poudre noire) à la banque de donnée d’ADN.

Depuis la nuit noire qui abrite nos pas nous saluons la compagnonne Carla Verdugo qui se trouve enfermée dans la tour 5 du cachot de San Miguel, la même tour où 81 otages de l’État furent assassinés.

Une embrasse solidaire à distance au combattant vétéran Marco Carmenisch !

À Mayron Gutiérrez (el Krudo) qui a été inculpé de façon dégoutante par ses supposés « compagnon-ne-s ». Aux balances notre rejet le plus énergique.

À ceux qui pâtissent des représailles du Caso Security, Marcelo, Juan et Freddy.

Nous n’oublions pas Hans Niemeyer *, qui a été inculpé pour notre action que nous avons tardé à revendiquer. Mais nous n’avons quand même pas arrêté de mener à bien des actions insurgées. Notre pensée va aussi vers lui.

Vive la révolution !

Vive la destruction de tout ce qui s’apparente au capitalisme ! 

NACR – Fraction Destructrice de la (in)Civilisation

*le 14 décembre les autorités ont perdu la piste du compagnon qui était en résidence surveillée.

source

Chili : attaque contre la vivisection à l’université de Concepción

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Chacun devrait arriver à prendre en charge sa propre santé. Lorsque ça n’est pas le cas il n’y a pas de raison d’extérioriser sur d’autres animaux le besoin de connaître son propre corps. Rien ne justifie la vivisection comme méthode de guérison. Rien ne justifie la supériorité auto-convaincue et suffisante avec laquelle l’humain dispose des autres animaux, de leurs corps, de leurs vies, de leur temps, même si c’est de la manière la plus hygiénique, tempérée, sophistiquée, anesthésiée ou sécurisée qui soit.

Quelle contradiction que de faire souffrir et tuer pour obtenir la santé ! Des gens qui croient qu’ils aident lorsqu’ils ne font que perpétuer la décadence humaine. Des scientifiques qui jour après jour provoquent des maladies sur des animaux, beaucoup d’entre eux transgéniques, pour ensuite appliquer leurs médicaments sur des humains, pour les améliorer, les rendre chaque fois plus impérissables, plus parfaits, améliorer l’espèce humaine. Ce sont des nazis en blouse blanche ! Tortionnaires payés par l’État et l’industrie pharmaceutique.

Nous avons attaqué le Symposium International Sur les Modèles en Recherche Biomédical car c’est là que se réunissent de prestigieux exploiteurs d’animaux tant nationaux qu’internationaux.

Nous l’avons fait avec deux engins incendiaires explosifs, un positionné sous une camionnette appartenant à l’université de Concepción, plus spécifiquement au département de recherche, et l’autre situé sous la camionnette du docteur Fidel Castro, pionnier latino-américain dans la création d’animaux transgéniques et expert en clonage d’animaux.

C’est en fait le premier à avoir cloné une vache au Chili, mais nous le laissons lui-même nous éclaircir sur son travail : « […] de là naissent les laboratoires biologiques, je me suis consacré à ça à Cuba, à créer des laboratoires biologiques d’animaux qui produiront des drogues à usage médical et c’est ce que nous voulons faire ici […] si nous modifions ces animaux pour que génétiquement leur lait contienne des médicaments introduits grâce la recherche génétique, le coût baissera et la disponibilité augmentera … ».

Cela, qui s’ajoute à l’implantation d’un nouveau centre de torture pour animaux (bioterio) mené par la doctoresse Roxana Pincheira et ses laquais qui bientôt commencera sa construction dans l’université de Concepción, sont les motifs de notre action.

Que ceux qui se font du fric grâce à la souffrance animale et l’artificialisation de la vie sachent que nous sommes là et que nous n’allons pas nous arrêter.
Ce matin le souvenir de Barry Horne nous a protégé et sa force nous a accompagné.

Liberté pour tous les animaux prisonniers et torturés.

Salutations remplies d’amour et de rage aux guerriers Nicola Gai et Alfredo Cospito, à Braulio Duran Gonzales, à Henry Zegarrundo et spécialement à Marco Camenisch. La distance nous sépare mais la lutte nous unie.

Front de Libération Animal

source

Santiago, Chili : Pour un Noël noir, attaque incendiaire contre un sapin

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[info armée depuis plusieurs lieux]

La nuit du vendredi 14 décembre, à 10 heures passé, des encapuchonnés ont lancé des cocktails Molotov contre le grand sapin de noël qui est installé chaque année en face du centre commercial “Mall Paseo Estación”, situé sur la commune d’Estación Central.

Les encapuchonnés ont avant coupé la circulation sur l’Alameda, en face de l’Usach. Puis en même temps que l’attaque incendiaire ils ont crié des slogans contre la consommation qui en cette période de fin d’année provoque une frénésie pour s’endetter afin d’obtenir des choses (des merdes) pas nécessaires.

En proie aux flammes le sapin a commencé rapidement à brûler, mais malheureusement les gardiens consciencieux ont couru pour sauver le symbole noëlien du capitalisme et du christianisme. Il n’a pas été réduit en cendre, s’en tirant avec quelques dommages et une attaque à la logique de marché.

Cette même nuit à un autre endroit de Santiago, des encapuchonnés ont mis le feu à des barricades et se sont affrontés à l’aide de cocktails Molotov avec la police sur l’avenue Grecia, devant le campus JGM de l’Université du Chili à Ñuñoa.

Chili : Violent transfert pénitentiaire d’un compagnon

Contexte et situation actuelle du compa

Alberto Nicolas Olivares Fuenzalida prisonnier antisocial libertaire purge une peine 15 ans pour expropriation, pour son passé lié au FPMR ( Front Patriotique Manuel Rodriguez). Il a a purgé la peine, passant plus de 6 ans dans l’ex-pénitentiaire de Santiago dans un module destiné aux pédophiles, en devant vivre avec la misère humaine dans son expression maximale … De toute évidence cette stratégie a été utilisée par le pouvoir pour isoler et briser la dignité rebelle du compa, en rendant impossible les liens fraternels qui se créent avec les autres prisonniers. Malgré la situation hostile à laquelle il est confronté au quotidien, le compa a maintenu une attitude anti-autoritaire en guerre contre la prison et ceux qui la maintiennent, en créant il y a quelques années le collectif 22 janvier, en mémoire d’Alex Muñoz Hoffman et de Fabián López Luque, assassinés en démocratie au cours d’une expropriation.

Parce qu’il est un prisonnier « conflictuel» il se trouve aujourd’hui dans le C.C.P. (Centre d’Exécution Pénitentiaire) dans la région de Bio Bio, dans le module de haute sécurité, dans la ville de Concepción.

Au sujet du “transfert”

La transfert a été effectué tôt le matin du 23 novembre. Aux alentours de 02:30 ( heure locale), lorsqu’ils sont arrivés à la cellule, le sortant violemment du lieu, l’emmenant avec des menottes aux mains et aux pieds, le transférant ce jour-même à Concepción. Les prisonniers transférés ce jour là ont été emmenés à Concepción avec juste ce qu’ils avaient sur le dos, sans pouvoir emporter avec eux aucune de leurs affaires et sans prévenir les proches.

La gendarmerie a utilisé comme excuse la rixe qui a eu lieu dans la prison la veille  pour isoler le compa, l’éloignant de sa famille et ses amis, en rendant presque impossible de le voir.

Le régime des visites se fait tous les jours, avec l’accord préalable de l’“asistonta”* sociale de la gendarmerie qui pose des question et décide si on peut ou non rendre visite au compa. La visite se fait à travers un parloir et, une fois par mois, sous forme physique. De plus, le compa suit un régime végétarien et, jusqu’à maintenant, ses proches n’ont pas pu lui amener des aliments adéquats à son régime.

Sans oublier de mentionner que le compa, malgré le fait d’être “un prisonnier politique” et subversif, a renoncé à toute commodité dont bénéficient ces contextes, les refusant complètement, se déclarant ainsi en révolte contre n’importe quelle différenciation avec les autres prisonniers, assumant la prison avec les rigueurs que cela implique, sans aucun privilège.

*“asistonta” : jeu de mot avec asistenta (assistante) et tonta ( idiote)

Plus d’info sur : Liberación Total 

Santiago, Chili: Solidarité avec Lutte Révolutionnaire

solidarité avec Lutte Révolutionnaire
Solidarité avec ceux des luttes révolutionnaires prisonniers et clandestins au Chili, Grèce et partout dans le monde.
Solidarité avec Kostas Gournas, Nikos Maziotis, Pola Roupa ( et le petit Lambros Victor) de l’organisation Lutte Révolutionnaire, et les prisonniers anarchistes/révolutionnaires de Grèce.
Solidarité avec Hans Niemeyer, Carla Verdugo, Iván Silva, Freddy Fuentevila, Marcelo Villarroel, Juan Aliste, Joao Catrilaf et tous les prisonniers révolutionnaires du Chili et du monde !!
Parce que si la domination et les prisons existent dans tous les États, la solidarité entre anti-autoritaires ne connaitra pas de limites ni de barrières pour saluer tous les révolutionnaires du monde.

La solidarité entre révolutionnaires se concrétise par des faits et pas seulement par de bonnes intentions …

Motivés pour résoudre cela dans la pratique nous avons fait une action de propagande la nuit du 21 novembre sur la façade de l’Institut Chileno-Hellenique ( situé dans la rue República, dans le centre de la ville de Santiago) en répondant à la campagne d’agitation appelée en solidarité avec les compagnons anarchistes de l’organisation Lutte Révolutionnaire.

Parce que la Grèce n’est pas pour nous un reste archéologique culturel mais un territoire duquel nous tirons des expériences de lutte pour alimenter notre propre pratique d’insurrection. Malgré les kilomètres, les langues et contextes différents, nous nous sentons proches de compagnons comme ceux de Lutte Révolutionnaire, pas seulement parce que nous partageons avec eux des idées libertaires mais surtout parce que nous partageons le choix de l’action directe comme manière de nous affronter aux exploiteurs.

Ainsi nous saluons les membres de Lutte Révolutionnaire, Kostas Gournas qui est libre en attente d’un jugement, Nikos Maziotis et Pola Roupa qui ont choisi de passer dans la clandestinité avec leur fils en bas âge Lambros Victor, et les compagnons accusés qui nient leur participation dans l’organisation mais se reconnaissent dans la lutte et la résistance.

Nous saluons aussi avec le cœur léger et le poing levé la compagnonne Gabriela Curilem qui est redevenue libre, vive et insoumise après plus de deux ans de clandestinité.
Courage pour Tortuga, pour Iván, pour Carla, pour le compagnon Henry de Bolivie et pour tous les compagnon(ne)s persécutés et prisonniers de la guerre sociale.

Multiplions les actes de solidarité !
Lambros Foundas et Mauricio Morales présents !

Affinités anti-autoritaires pour la solidarité internationale.

source 

Chili : Parce qu’en votant tu deviens esclave…

PARCE QU’EN VOTANT TU DEVIENS ESCLAVE …

Si tu votes tu acceptes volontairement de participer à ce système de domination en élisant tous les 4 ans celui qui sera le dominateur de service de la commune, du pays et de ta vie. Que ce soit à droite, à gauche ou indépendant, en votant tu ne fais que maintenir et reproduire les conditions de misère et d’exploitation dans lesquelles tu vis.

Si tu votes tu crois illusoirement que la réalité se changera d’un simple trait sur le papier et qu’un candidat stupide résoudra tes problèmes.

NE SOIS PLUS UN PION DE PLUS DANS LEUR JEU D’ÉCHEC. DÉTRUIS TES CHAÎNES, LIBÈRE-TOI !

Toi seul es capable de changer ta réalité de façon autonome, en rompant avec tout système électoral, démocratique et toute autorité.
Parce que la fête des élections c’est bon pour les esclaves. Il n’y a rien à célébrer.

RÉCUPÉRONS NOS VIES POUR LA LIBÉRATION TOTALE.
PEU IMPORTE QUI GOUVERNE, NOUS SERONS TOUJOURS INGOUVERNABLES !

 Source: Material Anarquista

Concepción, Chili : Le blog de Radio Mauricio Morales a été fermé

 Aux groupes et individus amis :

compagnon(ne)s,

nous vous informons que le blog radiommorales.blogcindario.com a été fermé et malheureusement nous avons perdu toutes les infos qui étaient dedans. Ce coup-bas, au lieu de nous décourager nous motive à continuer notre projet radiophonique et informatif. Nous espérons retrouver le plus tôt possible un nouveau serveur qui nous procure une plus grande sécurité. Pour cela nous faisons un appel pour que vous nous donniez des infos sur des serveurs et la possibilité d’être hébergés à l’étranger si c’est possible.

Au cours des derniers jours nous nous sommes solidarisé ouvertement avec les prisonniers politiques mapuches en grèves de la faim, en plus des constantes grèves à l’intérieur de plusieurs prisons. Il ne serait donc pas étonnant qu’il y ait quelque chose d’autre derrière la chute du blog.

On va continuer d’émettre le programme habituel à travers le canal ustream ici , pendant qu’on travaille sur le nouveau site.

Pour l’instant nous utiliserons ce blog

Salut et Liberté

Groupe R(a)dio Mauricio Morales

Chili : Septembre Noir

Le 11 septembre est le jour où, en 1973, le commandant en chef de l’armée chilienne Augusto Pinochet a pris de force le pouvoir entre les mains d’Allende. Jusqu’en 1990 des milliers de personnes seront torturées et tuées sous son régime.

Le même jour, en 1998, l’anarchiste Claudia López sera tuée par balle par des flics de la “démocratie restaurée” alors qu’elle combattait sur une barricade lors de la commémoration du coup d’état de 1973. Depuis lors, sous le slogan de “Septembre Noir” des manifestants combattent la répression étatique en souvenir de Claudia et tous ceux tombés au combat.

Cette année, des sabotages, des barricades, des batailles de rue avec des cocktails molotovs et des attaques armées sur les flics ont eu lieu durant le 39° anniversaire du 11 Septembre, laissant un flic mort et beaucoup d’autres blessés.

• La nuit avant le 11

Répression préventive
La nuit du lundi 10, des agents du 30° Commissariat de Radiopatrullas sont intervenus dans plusieurs communes pour tenter de prévenir des foyers d’émeute  pour un nouveau 11 septembre. Le fameux « Escadron Centaure » a effectué des contrôles de véhicules et d’identité dans les communes de Puente Alto, La Pintana, Recoleta et Conchalí, et il a aussi retiré du matériel que pourrait être utilisé pour  des barricades et des affrontements, comme des pneus abandonnés.
À la suite de ces opérations la police a arrêté 117 personnes, parmi lesquelles 109 l’étaient pour infraction à la loi sur la drogue, 5 sur ordre de détention provisoire, 2 pour port d’arme blanche et une pour infraction à la Loi de Contrôle des Armes, sur qui l’on a trouvé 80 cartouches de calibre 45. Toutes ces personnes ont été amenées aux tribunaux correspondants.

Émeutes la nuit du 10

À Santiago :
Malgré la prévention de la police, durant la nuit du 10 il y a eu des affrontements à différents endroits du pays.

Dans la commune de San Bernardo, après 22:00h, des personnes avec des encapuchonnés ont coupé la circulation et ont allumé des barricades sur trois carrefours. À l’arrivée des policiers ils ont lancé des pierres, des objets coupants et des cocktails Molotov, alors que de son côté la police a utilisé des gaz, des camions lanceurs d’eau et des fusils pour disperser les gens.
Les encapuchonnés ont aussi attaqué le 14° Commissariat de Carabiniers,  lançant tout type d’objets.

Dans la commune de La Florida, aux alentours de 00h50, des encapuchonnés ont mis le feu à des barricades devant le lycée Benjamín Vicuña Mackenna, interrompant le trafic et provoquant quelques troubles.
D’un autre côté, sur la commune de El Bosque, une trentaine d’encapuchonnés ont mis le feu à des barricades de pneus et de décombres devant le lycée  Juan Gómez Milla, interrompant la circulation sur la Gran Avenida. À l’arrivée de la police les jeunes se sont affrontés aux forces de l’ordre.

Dans les autres régions :

À Coquimbo, vers 21 heures une trentaine d’encapuchonnés ont interrompu le trafic devant le campus Andrés Bello face à l’université de la Serena. Ils ont cassé une caméra de sécurité, et mis le feu à des pneus et des panneaux de signalisation. Suite aux affrontements 5 carabiniers ont été blessés par des pierres.

À Viña del Mar, ver 02h00 une quinzaine d’encapuchonnés ont mis le feu en face du lycée  Guillermo Pérez Cotapos. À l’arrivée des carabiniers ils ont lancé des pierres.

À San Felipe, vers 00h30 une trentaine d’encapuchonnés ont mis le feu à des barricades dans la rue Dardignac et Duco, où un groupe est entré en forçant le rideau métallique dans l’entreprise de fruit “Cabrini Hermanos”, provocant des dégâts et sortant des conteneurs plastiques pour s’en servir comme barricades.

Après, à 02h30, un autre groupe d’encapuchonnés ont coupé avec des barricades la route 60 qui relie Los Andes à  San Felipe. À l’arrivée des carabiniers il y a eu des affrontements et un agent a été blessé par une pierre.

À Rancagua, vers 01h40 un groupe d’encapuchonnés a mis le feu à des pneus au carrefour entre l’avenue El Sol et Uruguay, pour ensuite essayer de rentrer dans un supermarché Santa Isabel. Il y a eu des affrontements avec la police.

Dans des régions comme Talca, Curico et Valdivia, après minuit des barricades ont été allumés et il y a eu des affrontements avec la police. À Curico trois véhicules qui étaient garés là ont brûlé, l’un d’eux avait été volé.

Suite aux émeutes et affrontements habituels du « 11 », 27  personnes ont été arrêtées au niveau national. La majorité des accusés sont arrêtés pour troubles, certains pour avoir abîmé des véhicules policiers et d’autres pour blessures sur des carabiniers.

• Le début du mardi 11 !

À Santiago :
Peu après 07h00, en pleine heure de pointe, une trentaine d’encapuchonnés ont mis le feu à des barricades sur l’avenue 11 septembre, devant le lycée Lastarria sur la commune de Providencia.

À l’arrivée des carabiniers les jeunes ont lancé des pierres sur les agents. La police a utilisé une grande quantité de gaz et un camion  lanceur d’eau pour disperser les encapuchonnés qui s’étaient replié vers le lycée.

Le maire fasciste de la commune de Providencia a ordonné l’expulsion du lycée, qui était occupé par des lycéens dans le cadre des mobilisations étudiantes. Suite à l’expulsion, 10 jeunes ont été détenus, pour ensuite être relâchés. Plus tard le lycée a de nouveau été occupé.

Dans le centre de Santiago des encapuchonnés ont mis le feu à des barricades sur l’avenue España devant le lycée Dario Salas, où des affrontements ont eut lieu à l’arrivée de la police. À la suite les carabiniers ont expulsé le lycée qui était occupé par plus de 70 lycéens.

À Concepción :
Au cours de la matinée des encapuchonnés ont mis le feu à des barricades sur l’accès nord du pont Juan Pablo II qui connecte Concepción à San Pedro de la Paz. À la suite de ça ils ont fui les lieux.

Plus tard un autre groupe a mis le feu à des barricades aux alentours de l’université Bío Bío (UBB) et de l’université technique Federico Santa María (UTFSM) de Hualpén.

Vers 13h30 à l’extérieur de l’UBB des encapuchonnés ont coupé l’avenue Collao, pour ensuite s’affronter aux forces spéciales avec des pierres et des cocktails molotovs.

De plus, à l’extérieur de l’ UTFSM des encapuchonnés ont coupé l’avenue Las Golondrinas de Hualpén avec des pneus en feu, et des affrontements avec les forces spéciales ont eut lieu.

Un engin incendiaire a été trouvé à l’intérieur de la cathédrale Metropolitana de Santiago

Dans l’après-midi du 11 le Gope (Groupe d’Opérations Policières Spéciales) est intervenu dans la cathédrale Metropolitana située sur la Place d’Armes en plein centre de Santiago.

L’alerte a été donné par un fonctionnaire de la cathédrale, qui avait trouvé un sac suspect à l’intérieur du troisième confessionnal.

La police a dû évacuer les lieux et établir un périmètre de sécurité. Finalement le Gope a confirmé qu’il s’agissait d’un engin incendiaire, lequel a ensuite été désamorcé et enlevé de l’endroit dans un réceptacle résistant aux explosions.

L’engin était composé d’un bidon de 5 litres de combustible et de chlorate de potassium avec un système d’activation électrique composé d’un minuteur connecté à une batterie et d’une ampoule sans protection avec les fils à l’air en contact avec la substance inflammable.

Il semble qu’aucun tract ou quelconque revendication n’aient été trouvés sur place.

FEU À LA PRESSE

• Nuit du 11 Continue reading Chili : Septembre Noir

Chili: semaine d’agitation et de solidarité du 21 au 30 septembre avec nos frères/sœurs et compagnon(ne)s partout dans le monde

Avec toute l’énergie nécessaire, avec tous les moyens nécessaires !
Ils ne ménagent pas les “formes ou les moyens”, pourquoi nous oui ?
Notre morale n’est pas leur morale, notre violence n’est pas leur violence.
Nous n’allons pas violer des hommes/femmes, ni massacrer des enfants, des peuples ou des populations entières.
Nous n’allons pas polluer l’air, les mers ni la Terre mère …
Violence, terrorisme ??
Ce sont les États qui pratiquent vraiment le terrorisme (psychologique, physique, moral, intellectuel ) et exercent et détiennent le monopole de la violence.
Notre violence n’est qu’une réponse naturelle à leur violence.
Gabriel Pombo da Silva, prisonnier de la guerre sociale dans l’État allemand.
” Armes-toi et sois violent, violent avec beauté, jusqu’à ce que tout saute. Parce que souviens-toi que chaque action violente contre ces promoteurs de l’inégalité, est pleinement justifiée par les siècles de violence infinie à laquelle ils nous ont soumis.”
Mauricio Morales (Punky Mauri), anarchiste mort en action le 22 mai 2009.

La survie dans le capitalisme est tellement quadrillée et monotone qu’elle ne diffère pas beaucoup de la dure prison ; la ville, les horaires, le travail, la famille et un nombre incalculable d’organismes oppressifs nous asphyxient de sorte que parfois il nous semble que nous sommes dans un gros module carcéral. Caméras de surveillance 24/24 heures, des milliers de policiers qui protègent la propriété, des juges strictes avec des sourires de satisfaction lorsqu’ils appliquent leurs dures lois, les menottes serrées qui précèdent à leurs inexpugnables cages et un très grand etcétéra, c’est ce que la société utilise pour maintenir dans les rangs les individus, qui par peur des punitions promises si ils débordent des codes de conduite imposés, se taisent, s’habituent à l’oppression, l’assimilent comme faisant partie de leur vie, comme quelque chose de naturel de préférer éviter les conflits avec l’autorité que de se rebeller.

Les puissants de tous les États n’ont pas ménagé les efforts de toute sorte pour réprimer et emprisonner ceux qui se sont maintenus en position d’affronter l’existant. Mais aujourd’hui nous n’écrirons pas sur la survie dans le capitalisme, mais nous saluerons ceux qui n’ont pas hésité à dépasser leurs clôtures morales et ont affronté face à face le pouvoir, ceux qui aujourd’hui dorment dans le bâtiment le plus palpable de la répression, la prison. Nous écrivons pour exprimer notre urgence de se solidariser avec nos compagnons en prison.

Le Pouvoir attaque en enfermant des compagnons et se coordonne pour combattre les idées de liberté, cette vengeance tombe principalement sur des individus reconnaissables qui ont déclaré en plein jour être anti-autoritaire ou anarchistes et ont fait de la propagation des idées-actions une arme très importante de lutte, comme ce qui se passe en Italie, Bolivie ou Chili. Le spectre qui entraîne la possibilité d’un réseau international ( nous ne faisons référence à aucun type d’organisation) continue en se matérialisant en une proposition réelle, dans laquelle les compagnons de différents endroits du monde, qui ne se connaissent ni ne se connaitront pas, qui n’obéissent à aucun type de structure et qui n’ont pas besoin d’idéologues, de chefs, unissent leurs volontés, efforts et complicités pour affronter le pouvoir sous toutes ses formes, et utilisant différents outils, passant par dessus les barrières linguistiques et les frontières fictives, ils établissent des liens de solidarité et dépassent les fausses impositions …

C’est pour ça que nous appelons à une semaine d’Agitation et de Solidarité du 21 au 30 septembre avec nos frères/sœurs et compagnon(ne)s séquestré(e)s partout dans le monde. Bien que ça ne devrait pas être nécessaire d’appeler à des semaines d’agitation, car en général nous sommes critiques envers ce genre d’évènement parce que la solidarité n’a pas de dates dans le calendrier, cependant parfois les gestes se diluent dans le tourbillon continu de l’information et les « appels de lutte locales ». La concentration d’énergies dans un espace de temps réduit nous aide à donner une nouvelle et constante impulsion dans la lutte contre les prisons et la propagation d’idées libertaires. N’importe quelle action, ou mot de soutien, injecte de la force et du courage aux prisonniers.

Dans cette lutte pour la libération totale nous ne voulons pas non plus oublier de mentionner la répression que subissent des millions d’animaux enfermés dans des zoos, cirques et laboratoires, et notre nécessité de lutter pour leur libération.

Ce texte est un appel à exprimer, depuis l’action multiforme et avec différents outils, que nos compagnon(ne)s enfermé(e)s ne sont pas oubliés, nos gestes de solidarité évitent les tours de guet et traversent des kilomètres océaniques pour embrasser un irréductible qui se positionne en lutte dedans ou dehors les prisons.
De la même manière nous nous questionnons sur cette imposition abstraite qu’est la frontière, raison pour laquelle le soi-disant “internationalisme” ne devrait pas être ainsi, parce que dans « le monde des chefs nous sommes tous étrangers ».

Saluts rebelles à :

-Au Chili : Luciano Pitronello “Tortuga”, Carla Verdugo et Iván Silva, aux compagnons du dit “caso Security”: Juan Aliste Vega, Marcelo Villarroel, Freddy Fuentevilla. A Alberto Olivares, Juan Tapia et les frère/sœurs en fuite Gabriela Curilem et Diego Ríos. Et les prisonniers de la lutte de rue ; Sebastian Fajardo, Eduardo Garay, Adrián Díaz et tous ceux qui ont des procès pour la lutte de rue.

-En Bolivie : Henry Serragundo et Mayron Mioshiro.

-En Argentine : Diego Petrissans et Leandro Morel.

-Au Mexique : Mario Lopez, Braulio Duran et la compagnonne en fuite Felicity Ryder.

-Aux États Unis : Mumia Abu Jamal, Douglas Wrigth, Brandon Baxter, Connor Stevens, Joshua Stafford, Marie Mason et Eric McDavid

-En Indonésie : Eat et Billy.

-En Italie: Stefano Gabriele Fosco, Elisa Di Bernardo, Alessandro Settepani, Sergio Maria Stefani, Katia Di Stefano, Giuseppe Lo Turco, Paola Francesca Iozzi, Giulia Marziale, Lucca Abbá, aux condamnés pour les évènements du contre G8 à Gènes, Massimo Passamani et Daniela Battisti (avec arrestation domiciliaire).

-En Suisse : Marco Camenish et Costa.

-En Allemagne : Gabriel Pombo da Silva, Sonja Suder et son co-accusé Christian Gauger (ces derniers capturés l’année dernière après 33 ans de fuite).

-En Espagne : Tamara Hernández (dans la rue, condamnée à 8 ans et en attente d’une grâce partielle pour réduire sa peine), Claudio Lavazza et Juan Rico.

-Aux compagnon(ne)s enfermés en Russie et en Biélorussie.

-En particulier à tous les prisonniers en lutte et aux fugitifs en Grèce ( Aux compagnons de la Conspiration des Cellules de Feu, Lutte Révolutionnaire, et tous ceux qui ont été emprisonnés pour leur praxis anti-autoritaire).

Et à tous les prisonniers qui sont en guerre à l’intérieur des cages partout dans le monde …

Jusqu’à ce que le dernier bastion de la société carcérale soit détruit !

 AVEC AMOUR ET RAGE … ON SE VOIT DANS LA RUE.

Semaine d’agitation et de propagande pour les prisonniers de la guerre sociale
du 21 au 30 septembre 2012
Ceci est un appel à exprimer, depuis l’action multiforme et avec différents outils, que nos compagnon(ne)s enfermé(e)s ne sont pas oubliés, nos gestes de solidarité évitent les tours de guet et traversent des kilomètres océaniques pour embrasser un irréductible qui se positionne en lutte dedans ou dehors les prisons.
Débat mardi 25 septembre à 19h : solidarité et conséquences des attaques répressives, depuis une perspective NON légaliste.
Centre Culturel Cueto 993, dans l’angle des rues Cueto et Andes.
Manifestation jeudi 27 septembre à 19h, place Brazil, metro Cumming, quartier Yungay.
Jusqu’à ce que le dernier bastion de la société carcérale soit détruit !

Halkidiki, Grèce : Slogans et tags pour la liberté

BAISE LES OLYMPIQUES DE LONDRES 2012
NOUS SOMMES ENRAGÉS
DE LA GRÈCE AU CHILI ET L’ANGLETERRE, UNE CHOSE EST SURE : NIQUE LA POLICE (A)
LIBERTÉ POUR L’HUMANITÉ – LONGUE VIE À L’ÉGALITÉ
LIBERTÉ POUR LUCIANO PITRONELLO
(FRONT RÉVOLUTIONNAIRE INTERNATIONAL)
LIBERTÉ POUR NOUS TOUS (A)

Participant à l’appel de Contra Info, nous avons écrits quelques rimes pour la liberté et nous avons aussi fait un tag qui explique nos intentions et notre situation psychologique. Nos actions se sont tenus en plusieurs endroits de Halkidiki (nord de la Grèce).

Aussi longtemps que l’argent existe, il y aura des inégalités.
Aussi longtemps que l’État existe, il y aura de la répression.

Solidarité avec les combattants de la liberté et les guérillas armés anarchistes-libertaires !

Utopistes et Anarchistes de partout.

Halkidiki, nord de la Grèce : Notre lutte n’a pas de patrie

NOTRE LUTTE N’A PAS DE PATRIE

Aussi longtemps que nous prenons part à cette lutte, nous ne faisons pas seulement face à la destruction environnementale mais aussi contre l’État et les patrons, tout deux local et étrangers. Leur pays d’origine n’a pas d’importance puisque leur intention est le profit et non le “développement de la région” ou des ‘intérêts nationaux”.

Dans une période où chaque jour la survie devient une lutte et toujours plus de pans de la société s’appauvrissent, les intérêts des puissants sont baptisés nationaux, la destruction est appelée développement et la menace de la fascisation de la société devient une réalité.

Ce qui est en jeu pour notre lutte contre les mines d’or n’est pas que le fait qu’elle sera sous le contrôle d’une entreprise grecque ou canadienne ou si elles seront sous le contrôle de l’État, mais qu’elles ne devraient même pas exister.  Dans cette vision défendre “la forêt, l’eau et nos vies” n’est en rien relié à un “devoir patriotique”. Parce que tout comme les profits des patrons, la dignité de ceux qui résistent ne connaît pas de frontières.

Et de plus nous n’avons jamais pensé mettre nos espoirs dans le Conseil d’État, son rôle en tant que partie de l’État n’est pas de bloquer mais de faciliter les fonctions du système capitaliste. Même si la Constitution est claire. Quand on en vient à l’économie nationale et d’où à la rentabilité, l’environnement et nos vies passent après.

Cette lutte comme tout autre combat devraient se reposer sur nos forces propres et ne pas attendre pour une deus ex machina de nous sauver. Nous nous voyons comme un pan de la lutte qui se déroule actuellement de manière internationale contre l’oppression de nos vies et environnement.

DU PÉROU À L’INDONÉSIE ET DU CANADA AU CHILI
LA LUTTE EST UNE

Comité de Coordination de Thessalonique pour Combattre les Activités des Mines d’Or

Plus d’infos et de photos

Barcelone, Espagne : Actions en réponse à l’appel contre la répression

Voilà quelques slogans et une banderole qui sont apparus dans la métropole de Barcelone dans la nuit du 10 août dans le contexte de l’appel lancé par Contra Info à des actions de propagande contre la répression.

Prisons, Centres de Rétentions, descentes et frontières pour construire la richesse européenne. Ni fascisme ni démocratie : Anarchie
Liberté pour les anarchistes italiens. La justice des riches c’est de la pure merde.
Un poing levé pour les compagnons emprisonnés. Contre tous les États. Pour l’anarchie.
Au Mexique, Chili, Italie ou Grèce, les rebelles ne sont pas seuls.