Category Archives: Actualités

Athènes: revendication de l’attaque incendiaire du poste de police de l’Acropole

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«Tous les hommes rêvent: mais pas de manière égale. Ceux qui rêvent la nuit dans les replis poussiéreux de leurs esprits se réveillent le matin pour découvrir que c’était vanité: mais les rêveurs du jour sont des hommes dangereux, car ils peuvent agir leurs rêves les yeux ouverts, pour le rendre possible … “
(T. E. Lawrence)

Ça nous a inspiré par des rêves de RAGE mais surtout les rêves de la mémoire, et nous avons donc attaqué le poste de police Acropoleos dans les premières heures du 10 Mars 2013, prenant les tas de flics du secteur au dépourvu.

Les raisons sont nombreuses, mais la perte de Lambros est la plus forte de toutes.

Trois ans se sont écoulés déjà depuis la nuit du 10 mars, alors que Lambros Foundas, la chair de la chair du mouvement anarchiste et membre de Lutte Révolutionnaire, est tombé au combat armé avec les porcs de la police grecque dans le district de Daphni, à Athènes.

Sa vie et sa mort constitue un exemple qu’aucun combattant de la liberté ne pourra jamais oublier. Nous ne pouvons pas laisser verser les larmes pour nos camarades morts, mais nous avons la responsabilité d’être enseigné à partir de la foi, le dévouement et la cohérence de leur lutte.

Nous assumons la responsabilité d’honorer la mémoire de Lambros Foundas par n’importe quel moyen, en réfléchissant sur son parcours d’action politique, et donc de sa propre vie.

¡LAMBROS Foundas PRESENT!

Tout continue…

Source

Traduit en collaboration avec le Chat Noir Émeutier

Athènes : Rendu du procès contre des anarchistes pour l’occupation de station de la radio commerciale FLASH

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Après des reports successifs, le procès pour l’occupation de la station de la radio FLASH qui a été mené le 10 janvier 2012 en solidarité avec tous ceux poursuivis dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire et qui s’est terminée par des détentions massives s’est tenu le 8 mars 2013.

Les personnes accusées pour l’occupation de la station de la radio FLASH ont lu une déclaration politique collective à la cour et on mit l’accent sur : “Nous continuerons à nous tenir encore plus combatifs en solidarité avec nos compagnons qui sont poursuivis dans l’affaire de Lutte Révolutionnaire. Nous avons raison de notre côté et nous gagnerons.”

Tous ont été condamné à une année de prison avec sursis pour trois ans parce qu’ils ont refusé de donner leurs empreintes digitales, tandis que les accusations initiales portées contre eux pour “incitation à des actes criminels” ont été abandonné. Donc, tous les inculpés sont partis “libres” du tribunal. Malgré tout, les juges ont imposé une amende contre un compagnon qui n’a pas eu de peine avec sursis à cause d’une condamnation antérieure, il devra donc faire appel de la décision.

Grèce : Le compagnon anarchiste Vaggelis Koutsibelas condamné à 15 de prison

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Le procès contre l’anarchiste Vaggelis Koutsibelas a débuté le 6 mars 2013 à la cour d’assise mixte de Larissa. Le compagnon a été détenu pendant quasiment un an, accusé d’une suite d’attaques incendiaires qui se sont déroulées dans la ville de Trikala en mars et avril 2012.

Lors du premier jour du procès, l’avocat de la défense a réfuté les déclarations précédentes faites par la balance Giorgos Zafiris qui est venu témoigner au tribunal. La balance a admis que la police l’a forcé à signer un témoignage montée de toute pièce, parce qu’il a été arrêté pour des accusations concernant des stupéfiants, et que les flics lui ont dit que cela était la manière de s’en débarrasser. La cour l’a menacé de requérir sa mise en détention pour parjure, ce qui ne s’est jamais produit.

Le jour suivant, le 7 mars, Vaggelis a expliqué à la cour qu’il existe une preuve solide qu’il était en fait ailleurs (dans les environ de la préfecture) lors d’une des attaques et qu’il n’était aucunement près de la scène de l’attaque, mais les juges ont répondu qu’évidemment il était dans le bâtiment de la préfecture pour tenter de placer un autre engin incendiaire ! Vaggelis a parlé de la signification politique de ces attaques incendiaires (sans se soucier de qui les a mené), se référant au système politique actuel tout comme à la montée du parti nazi Aube Dorée.

De plus, Vaggelis a demandé à pouvoir bénéficier d’un transfert dans une autre prison car comme il l’a dit dans la fin de sa déclaration “La prison de Trikala est une prison pour affaire de drogue ; je ne peux plus le supporter”.

Le tribunal de Larissa a délivré une décision anéantissante pour l’affaire sans reconnaître aucune des circonstances atténuantes. Le jury a condamné Vaggelis à 15 années de prison avec le droit de faire appel et à une amende de 300 euros. Le procureur a initialement requis un total de 27 années de prison, mais, après une pause dans la procédure, la peine a été “réduite” à 15 années.

De leur côté, ses amis ont soutenu factuellement le compagnon tout ce temps-là, lui envoyant de la force, espérant qu’il sera hors de prison bientôt et ont crié : La passion pour la liberté est plus forte que toutes les cellules !

Récemment, en janvier 2013, la “Synergie des Organisations Anarchistes Liberté Sauvage et Instigateurs d’Explosions Sociales” ont dédicacé leur attaque à la bombe au centre commercial de Maroussi The Mall à Athènes à Vaggelis Koutsibelas, parmi d’autre compagnons anarchistes, en cavale ou incarcérés. Puisse les actes de solidarité se diffuser et réchauffer les cœurs de tous les otages de la guerre sociale !

Adresse en prison actuelle :
Evangelos Koutsibelas
Krinitsa, Trikala – Mpalkoura Trikalon 42100
4ème aile, prison de Trikala, Grèce

Puente Alto, Chili : Communiqué pour l’attaque incendiaire contre une église

Nous revendiquons la responsabilité pour l’attaque incendiaire menée dans les premières heures du mardi 12 février, vers 03 h, contre l’Église Notre Dame de Montserrat située dans la rue Luis Matte Larraín à Puente Alto avec un engin incendiaire muni d’une mèche qui a détoné sur la façade vulnérable de l’église, causant des dégâts matériels, principalement sur la porte principale, tout comme dans les têtes de centaines de sujets de l’ordre et du pouvoir qui se rencontre là jour et nuit.

Même si à ce moment les dégâts ont été superficiellement déguisés, et que cette action n’a pas été publiée par les médias de l’État policier, la nécessité politique de revendiquer cette attaque surgi, car nous ne voulons pas être confondus avec des groupes ou des sectes satanistes, religieuses ou fascistes. Nos motivations se sont transformées en une action révolutionnaire contre le pouvoir et la société bourgeoise carcérale, comprenant cette action non pas comme une qui tournerait autour d’un plan mené dans le but d’établir un modèle social imposé en remplacement du présent, mais comme une action qui cherche à déstabiliser la société et rend évident le conflit inhérent à celle-ci, basée sur la destruction de toute trace qui représente, produit et maintient le pouvoir dans son contrôle, propriété et valorisation de nos vies, pour achever un jour avec nos pairs notre émancipation totale et définitive.

En même temps, nous voulons faire un appel et une invitation avec ce communiqué à tous les individus en affinité à une agitation armée permanente ; à continuer de mettre en évidence le conflit que la paix sociale tant rebattue dans le discours policier à la mode dans la société bourgeoise essai de maquiller; de propager les connaissances techniques et promouvoir la culture conspiratrice et de sécurité entre ceux qui se situent eux-mêmes sur ce côté de la barricade, pour ainsi ne pas tomber dans les griffes de l’ennemi, car l’histoire nous a montré que nous payons cher chaque erreur, et que chaque compagnon-ne en prison est un trophée pour le Pouvoir.

La guérilla urbaine se diffuse et s’affûte comme une peste : chaque jour nous sommes plus préparés avec plus de savoir, plus équipés avec des outils et du matériel, et par-dessus tout nous sommes chaque jour plus d’individus et/ou de groupes qui s’auto-organisent et sans attendre dans la peur de meilleurs moments, nous faisons parti de l’histoire et nous sommes une partie consciente et responsable de cette guerre contre les exécuteurs de la vie et défenseurs de cette société complice.

Pour finir, les jours avant notre attaque nous avons entendu de mauvaises nouvelles sur ton emprisonnement et, sans te connaître, seule ta position ferme contre la répression policière du Capital nous a rempli de plus de raisons d’activer la charge cette nuit-là. Pour cette raison nous envoyons une accolade spéciale depuis le camouflage conspirateur au compagnon Victor Hugo Montoya, nous espérons que la chaleur de nos actions arrive dans ta cellule et que la solidarité soit manifeste. Courage compagnon, tu n’es pas seul !

L’unique église qui illumine est celle qui brûle !
Liberté pour Victor Montoya et tous les prisonniers !

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Temuco, Chili : revendication d’actions incendiaires de la C.N.I.

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Le jeudi matin du 28/02, nous avons incendié un camion devant le Homecenter Sodimac à Temuco, dont le feu s’est propagé grâce à quelques palettes.

Après le matin du samedi [02/03] nous avons placé un engin incendiaire à l’extérieur de la Direction régionale pénitentiaire, qui n’a pas explosé mais a atteint son objectif d’effrayer les rats de la liberté, les serfs de la maudite autorité qui fait de nous et des animaux des esclaves. Avec ces actes nous démontrons encore une fois que nous sommes capables de briser les chaînes, que le sentiment est plus fort que la peur.

Il ne s’agit pas d’attaques en l’air, car elles font partie d’une guerre qu’ ils nous ont déclaré avant de naître, guerre en face de laquelle nous ne pensons pas rester passifs. La flamme de l’insurrection continuera de brûler et nous continuerons à être indomptables en face de ceux qui essaient de nous domestiquer, et nous ne permettront pas non plus que des entreprises comme Homecenter fassent cela avec nos frères animaux.

L’Araucanie brûlera beaucoup plus, comme Luchsinger.

C.N.I. (Cellule Nomade Incendiaire)

NDT : Homecenter Sodimac est une grande entreprise qui vend des matériaux de construction, mais au fil des ans elle a innové dans la vente de plantes comme de simples décorations et aussi la vente d’animaux “domestiques”, gardant différentes espèces d’animaux confinées dans des cages, dans d’horribles conditions.

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En collaboration avec Le chat noir émeutier

Barcelone : Communiqué d’actions anarchistes et réponse aux nihilistes

Avec ce communiqué nous voulons revendiquer les actions suivantes, comme faisant parti d’une lutte pour la destruction de l’État, du Capital, du patriarcat et tout système de domination, une lutte pour la création libre de relations volontaires et solidaires à niveau global et au niveau local; en d’autres termes, un lutte pour l’anarchie.

5 janvier : le soir nous avons conté une histoire à un enfant sur les maquis et la lutte anarchiste contre Franco et contre la démocratie.

13 janvier : nous avons cuisiné un repas sain pour une compagnonne qui a une maladie chronique.

17 janvier : nous avons écrit une lettre à un compagnon en prison pour avoir participé à une émeute.

12 février : nous avons gardé les enfants d’amis en situation de précarité économique obligés de se salarier.

16 février : nous avons discuté ouvertement avec nos voisins au sujet de la nécessité de brûler des banques et d’attaquer la police pour réaliser nos rêves.

19 février : nous avons dit à des activistes de gauche que les encapuchonnés n’étaient pas des flic infiltrés mais que c’était nous, et qu’il était bien de se mettre une capuche et de prendre les rues par la force.

28 février : nous avons offert des légumes de notre jardin à des amis et des voisins, sans argent ni contre-partie.

Pourquoi nous revendiquons ces actions ? Ces derniers mois nous avons aussi renversé des poubelles, brûlé des banques, blessé des journalistes, brisé des vitrines de magasin et attaqué des policiers.

Pour nous les attaques contre le système sont essentielles dans notre lutte. Mais nous nous sommes trompés nous-même. Une lutte ne consiste pas seulement en des attaques. Les attaques NE sont PAS plus importantes que la nécessité de prendre soin de nous, de maintenir et diffuser notre histoire collective, de créer des relations basées sur le don, la solidarité et la réciprocité, d’imaginer de nouveaux mondes et de nouvelles luttes, de confronter notre isolement et d’établir des relations subversives et honnêtes avec des gens qui sont en dehors du ghetto catégorique et politique dans lequel le Spectacle nous cache.

Il devient évident que nous avons perdu à plusieurs reprises dans le passé, et que le plus dur de tout est la fracture historique et la perte de notre mémoire de lutte; c’est de devoir partir de rien. L’hyper-aliénation, contre laquelle le nihilisme est la réponse logique, n’est pas plus que le résultat de la défaite dans des luttes passées. Nous nous trouvons dans un ensemble qu’il faut détruire, uniquement parce qu’il ne reste plus rien de ce que nous avons construit dans le passé. Pour ne pas tout perdre à chaque fois que nous nous soulevons, nous devons nous soutenir, pas comme des individus isolés mais comme une commune, comme une lutte collective et multi-générationnelle. Et ça, on ne peut pas l’obtenir en donnant une priorité exclusive aux attaques.

La hiérarchie des tactiques appartenant à la gauche a été très peu modifiée au sein du nihilisme : ils ont choisi le fer de lance, les actions soi-disant plus importantes, comme les seules qui importaient, et ils ont oublié le reste.

C’est une vision patriarcale et contre-productive. C’est l’oubli de toutes les actions, d’abord invisibilisées par le patriarcat, ensuite par le capitalisme, et enfin par la gauche soi-disant anticapitaliste, qui sont nécessaires pour la vie et aussi pour la lutte. La tactique la plus agressive n’a de sens et ne peut être soutenue que dans un complexe d’actions de tout type, tant qu’elles sont libertaires et directes. Continue reading Barcelone : Communiqué d’actions anarchistes et réponse aux nihilistes

[Italie] Culmine: Aux anarchistes de la région chilienne

Comme cela vous est arrivé avec le “Caso Bombas”, cela nous arrive maintenant à nous avec “l’opération Ardire”. Ces jours-ci nous avons appris que, entre autres choses, nous faisons l’objet d’une enquête pour le soi-disant “financement des anarchistes chiliens”.

La vérité c’est qu’à l’époque nous avons mis notre compte à la disponibilité, en forme de solidarité concrète avec nos compagnon-ne-s qui subissent les représailles de l’État chilien. Nous l’avions fait avec un communiqué public et nous n’hésiterons pas à le refaire. Ils ne pourront jamais empêcher la solidarité concrète entre anarchistes, ni par les grilles, ni par les quartiers de haute sécurité.

Une accolade rebelle
Elisa et Stefano
14.02.2013

Elisa di Bernardo
c/c Rebibbia Femminile, Via Bartolo Longo 92, 00156 Roma, Italia

Stefano Gabriele Fosco
Via Casale 50/A, 15122 San Michele (AL), Italia

Barcelone, Catalogne : Appel anarchiste à la grève étudiante du 28 février

Le 28 février les étudiant-e-s sont de nouveau appelés à la grève contre les augmentations des droits d’inscription d’université et la privatisation croissante de l’éducation publique.

L’opposition à ces mesures, même ainsi, ne devrait pas nous aveugler et nous faire croire que la solution passe par un retour au modèle antérieur. C’est précisément ce modèle de gestion, l’étatique, qui a permis l’implantation de ces mesures que nous critiquons tellement. Les universités, maintenant ou avant le début des coupes budgétaires, sont les mêmes : centres d’extermination de la raison et de l’être humain converti à une simple valeur quantitative en vue de la sortie sur le marché du travail, que tant de fois nous avons au préalable refusé dans des grèves et manifestations. Depuis la critique de la privatisation et les coupes budgétaires, nous proposons et cherchons parmi tous une nouvelle façon d’apprendre et de diffuser la connaissance, sans l’intervention de l’État capitaliste, des entreprises privées ou des poli-professeurs aspirant à devenir des commentateurs télé progressistes.

Le 28 février nous sortirons dans les rues, mais pas pour défendre la perpétuation du système actuel mais pour montrer comment depuis une perspective révolutionnaire nous pouvons atteindre un modèle d’apprentissage basé sur l’horizontalité, l’autogestion et au service du peuple. Pour l’anarchie. Pas un pas en arrière dans la guerre sociale.

NI PUBLIQUE, NI PRIVÉE,
AUTOGÉRÉE !

Texte de l’anarchiste Nikos Romanos concernant son lien avec la C.C.F.

Les États sont les seuls terroristes / Solidarité, Attaque, Dignité Banderole pour la manif à Veria du 23.02.13
Les États sont les seuls terroristes / Solidarité, Attaque, Dignité
Banderole pour la manif à Veria en solidarité avec les 4 de Kozani du 23.02.13

Dans un futur proche je serai appelé par l’inquisiteur moderne Mokkas à témoigner sur ma participation à l’Organisation Révolutionnaire de la Conspiration des Cellules de Feu.

La raison pour laquelle je clarifie ma position est de statufier sur mes choix et attitudes de lutte pour mes compagnons. Les responsabilités pénales d’une inculpation me laissent indifférent. Non pas comme la position d’un martyr mais comme un choix anarchiste d’affronter les lois et la mafia judiciaire.

Je ne reconnais pas leurs procédures, ni le droit d’être jugé par des sous-humains tels Mokkas qui pour moi n’a même pas le droit de vivre. J’entends insulter autant que je le peux leurs procédures et mettre en lumière, comme otage maintenant, le conflit révolutionnaire qui se tient chaque jour avec l’autorité. L’attitude intransigeante envers les juges est un moment de plus de bataille dans les conditions de guerre que nous vivons.

Je déclare donc que je n’ai jamais été membre de l’O.R. de la C.C.F. et je suis encore en désaccord avec les positions de l’organisation. Ce fait n’a pas été une raison assez sérieuse pour moi pour ne pas être lié fraternellement avec les compagnons de la C.C.F.. Un lien qui m’a amené à partager avec eux des pensées communes, des doutes, expériences, connaissances. Les expériences partagées pour l’attaque contre la domination et ses alliés.

J’ai parcouru et je continue à parcourir un voyage dans les territoires où la lutte anarchiste se tient fière et diffuse sa force insurrectionnelle. Dans ce voyage contradictoire mais plaisant, mon choix de participer à des structures révolutionnaires (et bien sûr pas les erreurs techniques que j’ai commis) ne constituent pas pour moi des preuves de “culpabilité” mais d’honneur.

La stratégie oppressive nie l’autonomie des groupes anarchistes d’action directe et se basant sur un modèle centralisé ils utilisent la C.C.F. pour “excuser” les pratiques agressives de la tendance insurrectionnelle large.

Une condition similaire a aussi été expérimentée par ceux qui luttent en Italie avec les poursuites du procureur Marini. La chasse aux sorcières lancée par Marini a conduit à la condamnation d’anarchistes à des peines destructrices et de sévères mesures restrictives. Un exemple de plus qui prouve que les termes du “dialogue” ne devrait pas être légaux mais armés.

Notre attitude tente de promouvoir une perception qui est différente des considérations légales (autant que cela soit possible bien sûr) et cible les racines de la reproduction de toutes ces méthodes, notre ennemi commun.

Les pratiques insurrectionnalistes devraient être enrichies et le niveau de violence devrait être multiplié.

Je me tiens en solidarité avec les membres emprisonnés de la C.C.F. et je leur lève mon poing depuis les prisons où je suis retenu otage. Force, compagnons.

Salutations fraternelles à tous les groupes de guérilla, aux cellules de la F.A.I./F.R.I. et à toutes les individualités révoltées de par le monde.

LONGUE VIE À L’ACTION DIRECTE
LONGUE VIE À L’ANARCHIE

P.S.1 : Quand vous êtes agités, prenez une profonde respiration et regardez au-dessus de vous. Vous verrez que dans les étoiles sont cachés nos espoirs et derrière elles nos sourires. Maintenant continuez, à aimer, à attaquer, à vous battre. Malgré tout, vous savez. Les gens qui espèrent meurent en tenant des mains, voilà comment cela devrait être. Au milieu il n’y a rien, c’est la seule chose de sûre. Utilisez jusque-là votre expérience comme boussole. Argiris et Foivos, de la force et bonne chance.

P.S.1 : La seule bonne nouvelle des derniers jours est le bon rétablissement de la santé du compagnon P. Argirou. Mes pensées sont avec toi compagnon.

Nikos Romanos
Prison d’Avlona

Sources : 1 et 2

Chili : solidarité avec Marco Camenisch et les lieux autonomes en lutte

Pour un Février Noir, pour une année 2013 remplie d’anarchie et de rébellion

Nous envoyons un bulletin d’information (PDF en espagnol) sur Marco Camenisch, nous solidarisant avec les mobilisations et actions internationales en faveur de sa libération.

Des compagnon-ne-s solidaires ont amené ce matériel imprimé à l’activité réalisée dans le Centre Social Autonome Cueto con Andes le 02 février, en solidarité avec les espaces autonomes partout dans le monde, répondant à la campagne pour un “Février Noir”.

Les gestes et actions internationales autour de cette campagne ont été intéressants et ce n’est pas par hasard que nous avons amené ce matériel lors de cette activité. Voici les raisons et réflexions que nous voulons partager à cette occasion au sujet des centres sociaux autonomes en lutte, espaces dans lesquelles nous avons vécu des choses importantes, partageant des idées et des pratiques anti-autoritaires.

Chacune de nos expériences dans la lutte est un trésor à partager et à maintenir vivante dans le présent.

Pour nous, le fait que nous ayons pu distribuer l’imprimé sur Marco Camenisch lors de l’activité revêt une signification particulière, parce que ceux qui ont formé il y a déjà deux ans ce petit noyau anti-autoritaire d’agitation et de propagande écrite nous sommes forgés notre connaissance et empathie sur des compas prisonniers pour de longues peines à l’étranger discutant sur leurs vie et expériences dans des espaces autonomes en lutte, telles comme le Centre Social Occupé Sacco y Vanzetti ou comme le Centre Social Autonome Jonny Cariqueo.

Des moments vécus dans ces lieux nous gardons de beaux souvenirs et des expériences qui à certains moments ont été déterminantes dans notre chemin d’anti-autoritaires en lutte. Malheureusement, le premier de ces lieux a été perquisitionné et fermé le 14 août 2010 dans le contexte de la descente répressive coordonnée par le ministère de l’intérieur et l’ex procureur Peña ( qui aujourd’hui se pavane impunément dans des programmes télé). Descente répressive où le squat La Krota fut lui aussi attaqué et d’autres squats et habitations de particuliers. L’un des membres du collectif qui gérait le squat Sacco y Vanzetti fut arrêté, pendant que la compagnonne Gabriela Curilem préféra rentrer en clandestinité. Tous les deux sont aujourd’hui libres et avec nous après avoir passé des jours difficiles d’enfermement et d’isolement. Pour sa part le Centre Social Autonome Jonny Cariqueo ferma ses portes dans les mois suivants l’opération répressive du 14 août 2010 pour des raisons qu’ils expliquent dans un communiqué. Continue reading Chili : solidarité avec Marco Camenisch et les lieux autonomes en lutte

Espagne : transfert du compagnon anarchiste Gabriel Pombo da Silva

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Non seulement ils maintiennent le compagnon en FIES-5, lui refusent des visites et compliquent les communications … Il semble que ça n’est jamais assez pour eux, car maintenant ils l’éloignent encore plus de Galice, le transférant de Soto del Real à Villena, Alicante.

Ils punissent le prisonnier et sa famille et amis par des mesures de dispersion arbitraires et injustifiées, montrant une fois de plus la vraie intention de cette caste d’infâmes qui s’octroient la disposition de nos vies.
Qui sème le vent …

La nouvelle adresse du compagnon :

Centro Penitenciario Alicante II,
Ctra. N-330, km. 66,
03400 Villena (Alicante).

source

Santiago, Chili : Lettre des compagnons accusés dans le Caso Security depuis la Prison de Haute Sécurité

marirevo

LA PRISON, LA TORTURE ET L’INJUSTICE NE PRENNENT PAS DE VACANCES.

À la suite du dernier assaut venant de l’appareil persécuteur répressif (police, procureurs, tribunaux), la procédure de préparation du procès oral dans un tribunal constitutionnel a fini par se congeler depuis le mois d’août de l’année dernière, dans l’objectif d’annuler les diverses preuves insensées accusatrices déjà exclues et écartées, celles qui furent incrustées depuis le Tribunal Militaire et formulées par le tortionnaire Roberto Reveco au Ministère Publique ( légitimant ainsi des actes de persécution et de haine).

Six mois après, en février 2013, la supercherie continue, et donne comme résultat une objection du magistrat en service, fondé sur un supposé ressentiment de celui-ci envers les procureurs et plaignants en porcelaine. Alors que nous sommes toujours emprisonnés, la cour d’appel serait chargée de reconnaitre ou non cette fausse dispute pour l'”honneur” entre eux, tout ça posé adroitement par les persécuteurs. Mais ça n’est pas le plus important, un subterfuge pareil ne cherche dans le fond pas seulement à changer le magistrat. Son objectif est d’amener une nouvelle préparation de procès oral, où toute la preuve accusatrice déjà exclue, éliminée sous ses propres lois, soit pleinement réincorporée contre vents et marées, répondant ainsi aux exigences de répression, persécution et punition, exigences politiques d’un État, lequel baise son propre ordre juridique.

L’insoutenable du procès se reflète dans des pratiques aberrantes pour justifier la prison. Où la machine oppressive doit donner une réponse condamnatoire pour faire un exemple.

Comme nous, rebelles, libertaires, subversifs, transitoirement en prison, avec un procès pas clair bloqué dans les interprétations légales de ses propres articles, ceux qui avec toute la tromperie adroite n’assurent pas les intérêts inquisiteurs de l’État et son ensemble juridique répressif. Pour cela, et en contradiction avec ses propres normes, cela fait plus de 5 ans que traine cette affaire, soutenue politiquement pour des raisons d’État et sans aucune justification juridique.

Une prison qui cherche à se légitimer simplement parce que nous décidons de nos propres vies et que nous n’avons rien à voir avec le contrôle capitaliste imposé. Nous traçons le chemin de l’émancipation, et cela ne rentre pas dans leurs codes, c’est pour cela qu’ils doivent réinterpréter leurs propres articles, créer des procédure transitoires, réformer la réforme et pour cette raison d’État, donner de la puissance et de la légitimité indiscutable à la doctrine sacrée du pouvoir militaire et des gardiens de la constitution.

Aujourd’hui, avec la voix assoiffée de Pouvoir et de premier rôle, un procureur habile dans le mensonge veut et doit nourrir ses peines de l’enfer. Sa manœuvre de recommencer tout à zéro dans son procès oral ne sera pas son dernier râle. Hier, la poursuite s’est faite par la menace dans le but d’anéantir l’idée, aujourd’hui la persécution se dote de ruse juridique pour ainsi montrer que le plomb assassin ne les a pas soumis.

Notre cœur bat de façon indomptable, nous respirons profondément en aimant la vie et nos amours !

Domestiquons la peur, finissons-en avec l’indifférence.

La solidarité est une arme, multiplions les initiatives, actions, dénonciations personnelles ou collectives.

Montrons à l’État et sa presse bourgeoise que tant qu’il y aura de la misère il y aura de la rébellion !

CONTRE L’ÉTAT-PRISON-CAPITAL : GUERRE SOCIALE  !

Juan
Marcelo
Freddy

Février 2013

Athènes: la tentative de réoccupation du squat Skaramaga se termine par des arrestations massives dans le quartier d’Exarchia et un camarade inculpé de délits.

Je veux que mon gosse devienne squatteur
Je veux que mon gosse devienne squatteur

Un évènement de 2 jours en solidarité avec les squats, les projets auto-organisés et les structures autogérées (continuellement visés par la répression depuis la première descente de police au squat Villa Amalias le 20 décembre 2012) avait été appelé le 15 et 16 février 2013 à l’école Polytechnique d’Athènes, à Exarchia.

Dans la soirée du vendredi 15, un peu avant le début de la discussion du premier jour, les camarades qui étaient rassemblés dans l’enceinte de l’université ont été invités par des membres impliqués dans collectif Patision et Skaramaga et dans les projets hébergés dans ce même squat (occupé depuis début 2009, et expulsé le 9 janvier 2013), à se rendre tous ensemble sur l’avenue Patission. Un groupe de camarades s’était déjà rapproché du bâtiment avec l’intention de le réoccuper; encore plus de personnes solidaires ont été appelées à se rendre sur place mais en se retenant de tout affrontement avec des agents de police.

Et c’est arrivé. A environ 19h15, un total de 400 camarades se sont rassemblés devant le squat expulsé et ont tenté de réoccuper Skaramaga, tout d’abord en détruisant les plaques d’acier condamnant la porte principale.
Cependant, l’ouverture de la porte principale a pris plus de temps que prévu, un délai qui a ouvert la voie à 3 escadrons anti-émeutes des MAT  et à des flics à moto DELTA pour attaquer le rassemblement sur Patision, ce qui a aboutit à l’échec de la tentative de réoccupation.
La police a matraqué et gazé pendant environ 15 minutes pour disperser la foule. A ce moment, beaucoup ont tenté de résister à l’attaque, mais plusieurs camarades ont été blessés et une des personnes solidaires a été arrêtée devant le bâtiment expulsé. D’autres forces de police ont été déployées aux environs du squat Skaramaga, pendant que la plupart des camarades réussissaient à retourner à l’intérieur de l’école Polytechnique.
Un peu plus tard, de lourdes forces de police ont encerclé l’école Polytechnique et ont littéralement occupé l’intégralité de la zone du quartier d’Exarchia. Les flics ont harcelé les gens sans distinction à de nombreuses reprises, fouillé les passants au corps, et déclenché une vaste opération répressive. L’attitude de plusieurs habitants du quartier, qui ont ouvertement désapprouvé la chasse policière et ont aidé des camarades à éviter l’arrestation, a été réconfortante. Néanmoins, un total de 49 personnes ont été arrêtées et retenues pendant des heures au quartier général de la police, avec le camarade qui avait été arrêté précedemment. Les gens sont restés devant le QG de la police sur l’avenue Alexandra jusqu’à tard dans la nuit, jusqu’à ce que tous les détenus soient finalement libérés.

Le lendemain matin, le camarade arrêté qui est resté détenu toute la nuit a été présenté devant le procureur général au tribunal d’Evelpidon. Il a été inculpé de 2 délits (“trouble à l’ordre public” et “attaque sans provocation causant des lésions corporelles”), et son procès a été reporté au mardi 19 février. Il a été relâché le midi, accompagné par près de 50 personnes en solidarité.

Le collectif du squat Skaramaga appelle à la plus grande présence possible de camarades pour le 2ème jour de discussions à l’école Polytechnique (le 16 février à partir de 18h, entrée par la rue Stournari à Exarchia)

SOLIDARITÉ AVEC LES CAMARADES INCULPÉS !
SOLIDARITÉ À TOUS LES GROUPES, ASSEMBLÉES ET PROJETS AFFILIÉS AU SQUAT SKARAMAGA !

Sources : 1, 2, 3, 4, 5, 6

Grèce : Des Saboteurs Noctambules revendiquent la responsabilité à Patras

Nous vivons dans la fin d’une ère de la prospérité capitaliste artificielle. Les grandes parties de la société, celles qui jusqu’à récemment ont adopté le rôle du consommateur consistant un corps apathique de petite bourgeoisie, se retrouve maintenant avec la perspective de la pauvreté et la misère.

Dans les jours où l’incapacité de reproduire en douceur le capital est évident, la société grecque choquée suit la chute de ses propres illusions, incapable de l’accepter et la dépasser pour des années maintenant, consent à maintenir le système pourri. Dans un pays où la plus inhumaine des exploitations des oppressés est institutionnalisé comme juste, où les profits d’un capitaliste est plus important que la santé des habitants d’une montagne et où sauver les banques est plus important que les conditions de vie des gens, où les 3 dernières années il y a eu plus de 3.000 suicides, où les flics abattent des gamins et que les combattants sont emprisonnés comme terroristes.

Comme partout ailleurs, ici aussi l’État et le capital tentent de sécuriser leurs intérêts et leur existence, attaquant de manière sévère ceux d’en-bas. Avec les machines du spectacle, ils ont l’intention d’installer dans la société la misère, le fatalisme, le consensus et la subordination, essayant de présenter comme vaine et absurde chaque tentative de résistance réelle et lutte. Depuis le bulletin d’informations de 20h et les journaux, la réalité est distordue et réduite afin de faire corps aux régressions contrôlées, de l’opinion commune de toute façon créée. Avec les souvenirs de Décembre 2008 et du dernier février et sous la peur d’explosions sociales futures, ils déchaînent leurs mécanismes afin de noyer chaque voie de résistance dans sa domination totalitaire. Continue reading Grèce : Des Saboteurs Noctambules revendiquent la responsabilité à Patras

Grèce : Textes des quatre anarchistes arrêtés à propos du double braquage de Velventos à Kozani

Nos jours passent, pas nos nuits.

Nous courrons vers notre fuite, tandis qu’autour de nous la chasse à l’homme est lancée. Derrière nous gît une vie prédéterminée, gravée par les mains de la domination, avec pour but que nous intériorisions la soumission comme condition objective, de légitimer moralement les systèmes des lois et règles, d’égaliser les individus avec une logique statistique de chiffres. Devant nous, le monde de nos fantaisies “utopiques” qui est conquis avec la seule violence. Une vie, une chance et des choix déterminants.

Regarde le fossé entre les nuages et saute, parce que la chute n’a jamais été un choix plus certain.

Le vendredi 01/02, avec un groupe de compagnons, nous avons mené un double braquage de la Banque Agricole (Agrotiki) et des Bureaux de Poste (ELTA) à Velventos, Kozani. Notre opinion est qu’il existe dans une certaine mesure un fond à analyser les parties opérationnelles du braquage. Ceci afin de premièrement mettre en lumière tous les éléments de l’affaire, les choix que nous avons fait, les erreurs que nous avons commises et les raisons qui nous ont conduit à elles :

Donc, le matin du vendredi, nous avons attaqué les deux cibles, séparé en deux groupes. Depuis le début notre but était de prendre l’argent des deux coffre-forts, ce qui s’est passé. Pendant notre fuite, une série d’infortunés événements et d’erreurs en découlant a mené à l’exposition de nos deux véhicules tout comme de notre direction à la police. Continue reading Grèce : Textes des quatre anarchistes arrêtés à propos du double braquage de Velventos à Kozani

Prisons grecques : Solidarité avec le gréviste de la faim Spyros Dravilas incarcéré à Domokos

prisons

“Je n’ai jamais appris de toute ma vie comment baisser la tête ou ravaler l’injustice. Donc, depuis le lundi 4 février, j’effectue une grève de la faim jusque ce que la lutte soit reconnue et que mes droits volés de jours de sortie de la prison me soient rendus, pour ainsi exiger une bouffée de liberté que je mérite après tant d’années d’incarcération dans les geôles du système “correctionnel” grec.”
– Extrait d’une lettre récente de Spyros Dravilas

Le digne prisonnier Spyros Dravilas a conduit avec succès une autre grève de la faim en avril 2012, quand l’administration pénitentiaire lui a finalement accordé sa première permission à laquelle il avait souscrit depuis longtemps. Après quelques temps, et selon le code de la prison, une seconde permission a été accordé à Spyros. Aujourd’hui [le 09 février], sur le prétexte d’une affaire de 2007 pour un braquage de banque dans la ville de Naflion (dans laquelle Spyros déclare qu’il n’est impliqué en rien), le procureur de la prison lui a refusé les jours de permission, même si il est clair qu’il en a le droit tout comme les derniers mois. L’administration pénitentiaire déclare qu'”il y a une procédure en cours contre lui, et donc qu’il ne lui est pas permis d’être relâché ne serait-ce que pour quelques jours”. Tasos Theofilou, incarcéré aussi dans la prison de Domokos, et les membres emprisonnés de l’O.R. de la Conspiration des Cellules de Feu soutiennent tous la lutte de Dravilas. Ci-dessous un autre message de prisonniers solidaires :

“Nous sommes solidaires avec Spyros Dravilas qui a commencé une grève de la faim le 4 février 2013, choisissant de se battre avec dignité pour une bouffée de liberté, comme il l’a déclaré.

Notre solidarité envers Spyros et envers tout autre prisonnier qui choisit de se lever contre la politique répressive de l’État n’est pas négociable.

Babis Tsilianidis, Kostas Sakkas, Alexandros Mitroussias, Giorgos Karagiannidis, Spyros Stratoulis, Rami Syrianos, Mustafa Ergün”

Athènes, Grèce : Sabotage de caméras de surveillance et de DAB

anti-cctv

Pour le Février Noir

Dans les premières heures du 6 Février, nous sommes descenduEs dans les rues du centre-ville d’Athènes afin de peindre des slogans anarchistes sur les murs et faire tout ce qui pourrait venir sur notre chemin. Au milieu de l’enthousiasme, nous avons aveuglé 3 caméras de surveillance d’Agrotiki et des succursales de la Banque nationale et explosé aussi leurs guichets automatiques.

Liberté pour les 4 otages de l’affaire de Kozani, pour Freddy, Marcelo, Juan au Chili, et pour Marco Camenisch : nous ne devons pas le laisser vieillir à l’intérieur des geôles suisses !

Source

Grèce : Déclaration de la C.C.F. à propos des 4 de Kozani

Si nous parlons, nous le faisons parce que nous ne voulons pas abandonner la Conspiration des Cellules de Feu dans la fosse de la propagande étatique.

Pour le braquage de Kozani, son exclusivité appartient aux arrêtés eux-mêmes, qui ne sont pas membres de la Conspiration. De plus, la Conspiration n’a pas été “frappée” par ces arrestations et nos perceptions tout comme nos cellules restent saufs…

Malgré tout, parce que la machine étatique de la propagande réfère constamment à la Conspiration, nous clarifions notre position.

Les guérillas urbaines anarchistes ne sont pas de “bons gamins” ni n’ont besoin d’être défendues par les hypocrites de l’humanisme et les mercenaires de la sensibilité gauchistes.

Les guérillas urbaines anarchistes abandonnent le rôle de la victime afin de prendre position en tant qu’offenseurs contre le silence passif de la société.

Nous savons que la violence anarchiste contre le régime est le seul chemin pour la libération. Ceux qui hésitent à s’armer d’eux-mêmes seront démontré comme trop lâche pour vivre avec dignité. Loin de la rhétorique humaniste et des larmes de crocodile sur les visages battus des arrêtés, des choix spécifiques ont été frappé. Le choix de braquer une banque ayant pour but le soutien de noyaux illégaux informels anarchistes a été, est et sera une pratique anarchiste.

Dans la guerre contre l’État et sa société tu ne demandes pas pitié à ton ennemi. Les anarchistes de praxis ne respecte aucune légalité bourgeoise. La question n’est pas que quelqu’un parle de violence policière, mais d’attaquer le premier, ici et maintenant. De plus, la vie appartiendra toujours à un seul type de personnes, ceux de l’action.

Force aux quatre anarchistes otages qui sont poursuivis pour le braquage de Kozani.

Nous soutenons ceux qui soutiennent leurs choix et qui ne font preuve d’aucun regret.

NOUS CRÉONS ET ORGANISONS 10, 100, 1.000 NOYAUX DE LA CONSPIRATION…

LONGUE VIE À LA FÉDÉRATION ANARCHISTE INFORMELLE (FAI/IRF)

TOUT CONTINUE…

Les membres emprisonnés de la C.C.F.

P.S. : Nous envoyons de tout notre coeur notre solidarité aux compagnons Alfredo Cospito et Sergio Maria Stefani que les matons des prisons italiennes ont empêché de recevoir des visites, tout comme notre ami et gréviste de la faim depuis le 04/02/13, Spiros Dravilas que le système “correctionnel” grec a privé de ses jours de sortie.

Sources : 1 et 2

D’autres déclarations des 4 de Kozani, un résumé de la manif en solidarité du 6 février et une affiche ont aussi été traduite par Non Fides : « Vive l’anarchie ! bande de bâtards ! »

Les prisons suisses : La demande du compagnon éco-anarchiste Marco Camenisch pour sa libération conditionelle réfusée

Une autre fois la demande de l’avv. de Marco Camenisch pour sa libération conditionelle a été réfusée, à motivation politique, comme toujours. Marco va écrire un petit texte…

LA LUTTE CONTINUE – LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME !

Secours Rouge International

Athènes : Mise à jour sur l’anarchiste de 23 ans Andreas-Dimitris Bourzoukos, l’un des quatres compagnons arrêtés le 01/02/13, accusé dans une affaire de braquage de banque

"Les voleurs sont l'État et les patrons ; criminels sont les flics et les juges ; scélérat vous êtes, les citoyens non-impliqués ; vous tous êtes des assassins de la liberté" (slogan peint dans la ville de Veria, nord de la Grèce)
“Les voleurs sont l’État et les patrons ; criminels sont les flics et les juges ; scélérat vous êtes, les citoyens non-impliqués ; vous tous êtes des assassins de la liberté” (slogan peint dans la ville de Veria, nord de la Grèce)

Après que des solidaires aient contactés les parents de Andreas-Dimitris Bourzoukos, nous voulons vous informer de cela :

Tous les arrêtés ont été transféré de Kozani au quartier général de la police d’Athènes (GADA) depuis la soirée du samedi 2 février.

Dans la matinée du dimanche 3 février, les parents ont pu voir leurs enfants tout comme leurs avocats de la défense. Jusque là la police a refusé toutes les requêtes respectives à plusieurs reprises.

Les parents ont été permis de visiter les arrêtés seulement pour 15 minutes au 12ème étage de GADA.

Plus spécifiquement, Andreas-Dimitris Bourzoukos était menotté à une chaise pendant toute la durée de la visite.

Il nous a informé que, alors qu’il était menotté les mains dans le dos dans une cellule du département de la police de Veria, les flics lui ont mis une cagoule sur la tête, l’ont forcé à s’agenouiller et l’ont frappé pendant environ quatre heures sur la tête, la figure et l’estomac, et quelque uns de ses cheveux ont été arraché de force. Cela est arrivé sans aucune résistance de sa part. Cela va sans dire que les flics l’ont aussi menacé tout le long et l’ont insulté de la manière la plus vulgaire.

Les conséquences des tortures ci-mentionnés sont les suivantes : sang dans l’urine, vertiges sévères, maux de tête, hématomes sur toute la figure, hématomes aux deux yeux, tout comme des éraflures et des ecchymoses sur le corps.

Ses parents ont rapporté que son visage était méconnaissable et que sa voix était altérée à cause de tous les coups sur ses maxillaires.

Durant ces trois jours, on lui a seulement permis de boire des bouteilles d’eau, alors que ses parents n’ont pas été permis de lui donner des paquets de nourritures de base et des jus de fruits.

Tous les faits ci-dessus ne sont pas dévoilés afin de victimiser chacun des arrêtés mais pour mettre en lumière les tortures et la violence qui sont pratiquées de manière “légale” par les appareils d’États.

Malgré tout, Andreas-Dimitris Bourzoukos tient bon, reste digne et son moral continue d’être inébranlable.

Force aux compagnons arrêtés. Nous essayerons de partager des mises à jour sous peu.

Il y a aussi une lettre ouverte de Pantelia Vergopoulou, mère de Andreas-Dimitris Bourzoukos, qui dénonce sans équivoque, parmi d’autres choses, les tortures contre les quatre compagnons et l’État :

“Le mécanisme de poursuite en Grèce reste la torture liée aux standards de la prison de Guantanamo. Mon fils, comme les trois autres arrêtés, n’a pas était traité comme tout autre accusé d’offenses criminelles au code, mais avec une haine toute particulière parce qu’il est un anarchiste. Au même moment, leurs bourreaux se cachent derrière des cagoules et restent intouchables.

Jusqu’à quand ?

[…] Finalement, étant moi-même docteur (spécialisée dans la médecine urgentiste pré-opératoire), je rapporte que les premières heures suites au trauma sont critiques pour de possibles blessures au cerveau et des lésions futures. La grande nécessité d’un examen immédiat et de soins hospitaliers doivent s’appliquer à tous les arrêtés qui ont été abusés.

Je tient pour premiers responsables tous ceux en charge de l’affaire pour tous dommages qui peut être causé.”

Athènes, samedi 3 février : Rassemblement de protestation à Thissio suite au meurtre d’un autre immigré

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Le 1er février 2013 à environ 20h30, des vendeurs de rue immigrés dans le quartier de Thissio ont été pourchassés par la police municipale d’Athènes, qui a attrapé un des immigrant à l’angle juste au-dessus de la station de métro Thissio.
Quand les flics ont tenté de voler la marchandise du travailleur en le poussant, Babakar Ndiaye (un sénégalais de 38 ans) est tombé sur les rails du métro d’une hauteur de 7 mètres, où il est mort instantanément.

Après la poursuite meurtrière de la police, plusieurs passants, d’autres vendeurs et des personnes en solidarité se sont rassemblés à l’endroit portant le deuil de la perte de Babakar. Peu après, des escadrons anti-émeutes se sont déployés dans la zone, où ils ont attaqués et dispersés la foule avec des gazs lacrymos, etc.. Pendant les heures suivantes, dans le centre-ville, des dizaines d’immigrés ont été arrêtés par la police. Tous les détenus ont été relâchés, sauf 2 immigrants qui restent détenus aux postes de police. Néanmoins, d’après des témoins oculaires, les tueurs en uniformes municipaux qui ont causé la mort de Babakar à Thissio auraient disparu juste après le meurtre, sans qu’on en ait retrouvé la trace jusqu’à maintenant.

Le jour suivant, l’Assemblée des immigrés et des personnes solidaires de ASOEE a initié à une discussion à laquelle plus de 80 immigrants ont participé, et où les gens ont pu partager plus d’informations sur ce qui s’était passé.

Il a ainsi été décidé de mettre en place un rassemblement de protestation avec système audio devant la station de métro de Thissio le dimanche 3 février à 13h, afin d’informer plus de gens sur ce nouveau meurtre fasciste. De plus, le lundi 4 février à 17h, une discussion ouverte aura lieu dans le bâtiment d’ASOEE (faculté d’économie), sur l’avenue Patission, afin d’échanger des idées, de joindre des forces et d’organiser les actions à venir contre la violence policière et le racisme, en solidarité avec tous les opprimés d’Athènes et d’ailleurs.

Rien ne doit rester sans réponses face aux meurtres étatiques et para-étatiques.
Luttes communes des locaux et des immigrés.

Assemblée d’immigrés et solidaires d’ASOEE

stegastro“Shehzad Luqman, 27 ans, massacrés par des partisans de l’Aube Dorée. Le silence face aux attaques fasciste c’est la complicité”

– Banderole du lieu social autogéré Stegastro (“Refuge”) dans le quartier de Galatsi-Lambrini, en relation avec le meurtre d’un travailleur immigré pakistanais (le 17/01) à Ano Petralona, un quartier adjacent à Thissio

Grèce : Les anarchistes Dimitris Politis et Yannis Michailidis arrêtés

Selon un article sur Indymedia Athènes, les compagnons Yannis Michailidis et Dimitris Politis ont été arrêté par la police avec deux autres personnes.

Des mandats d’arrêts ont été délivré contre les deux compagnons pour une prétendue participation à l’organisation révolutionnaire anarchiste la Conspiration des Cellules de Feu.

Les arrestations ont été mené dans la matinée du 1 février 2013, et maintenant les flics tentent de lier les arrêtés à deux braquages de banques dans la région de Kozani (nord de la Grèce).

Tous les quatre otages ont été sévèrement battu par les flics. Dans une vidéo des médias du tribunal de Kozani, on entend les compagnons crier :

“Long vie à l’anarchie ! Long vie à l’anarchie bande de bâtards !

Long vie à l’anarchie ! Flics, juges, politiciens, vous n’avez aucune raison de dormir tranquillement. Nous avons perdu une bataille mais pas la guerre ! Allez vous faire foutre !”

Force aux compagnons qui ont été kidnappé par l’État !